28/01/15
Olympia (Paris)
Interpol (NYC)
On pouvait arriver en retard ce mercredi à l'Olympia.
D'abord le public est arrivé tardivement à ce concert de rattrapage. (Celui de la veille bouclé en quelques heures dès l'ouverture des ventes). Et puis la première partie était dispensable. Vague musique primale entre noise/dance. Quelques morceaux réussis mais une vraie pauvreté des arrangements et donc ennuyeux. enfin non il y a la danse des cheveux !!! mise au point par le bassiste. pas un concert. Je n'ai pas compris le nom. Pas grave.
Puis le quintet New-yorkais débarque sur scène pour un set d'1h45 impeccable. Olympia bondé. Bien placé. 3/4 mètres des barrières.
Super looké comme à son habitude les "men in black" en costume noirs cintrés et cravate ton sur ton. (sauf le batteur en chemise blanche et le bassiste en perfecto ont enchainé une sorte de Best-of audacieux et sans faute. Filmé/enregistré (dvd ? Live ?) ce concert était d'une grande élégance. Light Show sobre et affuté, une présence sur scène valorisant quelques morceaux à la production un peu faible sur disque et une projection vidéo noire et blanc enchainant des formes géométriques et panoramiques (New-York, vagues) rappelant à la fois l'implication et l'esthétique graphique et picturale du groupe. Au-delà de l'anagramme du dernier album. Celui-ci, très bien défendu sur scène même s'il ne rentre qu'au 4ème titre joués, le 3ème étant l'ultime Evil et son liminaire "Rosemary.... , a montré sur scène les liens qu'il noue avec les premiers albums.
Vrai plaisir d'être là pour les musiciens, remerciements chaleureux au public qui le rendra tout au long du concert, avant la fin de chaque titres. 3 rappels. 1/2 heure pour récupérer son vestiaire.
Vrai plaisir d'être là pour les musiciens, remerciements chaleureux au public qui le rendra tout au long du concert, avant la fin de chaque titres. 3 rappels. 1/2 heure pour récupérer son vestiaire.
Il reste qu'Interpol malgré des changements de personnel incarne au mieux ce rock New Yorkais qui n'a pas peur de flirter avec l'héritage séminal de Joy Division.
Interpol : Paul Kessler, Daniel Kessler, Sam Fogarino + sur scène : Brad Thuax (basse) et Brandon Curtis (Clavier).
Interpol : Paul Kessler, Daniel Kessler, Sam Fogarino + sur scène : Brad Thuax (basse) et Brandon Curtis (Clavier).
Question: Pourquoi dans les concerts, sur 10 personnes, il y au moins toujours un con (voire plus) qui pourri tout ? Là ça n'a pas manqué ils étaient au moins 4, sans doute plus dans la salle, qui manifestement pensent qu'on peut à la fois aimer Muse et Interpol !
En même temps à jouer au Stade de France en ouverture de U2 en 2010...
Stayin' Alive !