Ils ne nous volerons pas la Beauté !
Celle-ci s'avance à grand pas dans un des plus beaux films de l'année 2010.
Et déjà un dans le Top Five !
Ne change rien de Pedro Costa. Avec Jeanne Balibar.
En alternance.
Filmée lors des répétitions de La Périchole et de l'enregistrement de son album produit par Rodolphe Burger, la comédienne/chanteuse est au coeur de ce film où surgit la grâce. Au hasard d'un plan, aprés des heures et des heures de travail pour caler un rythme ou une note...
Dans un somptueux Noir et Blanc, combat entre Ombre et Lumière, où peu à peu, de l'hypnose surgit une réalité palpable et poétique.
On sait le cinéaste fasciné par "le travail au travail" (on se rappelle le trés beau film réalisé sur les Straub) qui ne se positionne jamais comme un observateur, et le choix de ses plans et de ses cadrages semblent être la matrice de ce qui se révélera sous nos yeux.
Rendre visible ce qui ne l'est pas disait Godard du cinéma...
Le spectateur est au coeur d'un documentaire musical, qui se dévoile peu à peu, en un portrait du travail d'acteur. Ce rapport particulier et difficilement transcriptible entre un Corps et une Voix...
Un cinéma rare. Trop RARE !
Donc peut être pas si mal partie en fait...
Quoique...
Au moment ou le film sort, s'abat sur un pays exangue, pillé par l'Impérialisme d'ici (il ne faudrait pas l'oublier !) et d'ailleurs, ravagé par la terreur d'un Doc fantoche et sanguinaire, Papa de Tontons miliciens, une catastrophe soit disant "naturelle".
L'état dans lequel les suscités ont laissé la Démocratie haïtienne naissante et l'organisation de se pays n'est, lui, rien de moins naturel !
Leurs larmes de crocodiles ne seront pas Amnésie.
Ne change Rien de Pedro Costa France/Portugal 2009 Noir et Blanc 1h40 Shellac Distribution.
Celle-ci s'avance à grand pas dans un des plus beaux films de l'année 2010.
Et déjà un dans le Top Five !
Ne change rien de Pedro Costa. Avec Jeanne Balibar.
En alternance.
Filmée lors des répétitions de La Périchole et de l'enregistrement de son album produit par Rodolphe Burger, la comédienne/chanteuse est au coeur de ce film où surgit la grâce. Au hasard d'un plan, aprés des heures et des heures de travail pour caler un rythme ou une note...
Dans un somptueux Noir et Blanc, combat entre Ombre et Lumière, où peu à peu, de l'hypnose surgit une réalité palpable et poétique.
On sait le cinéaste fasciné par "le travail au travail" (on se rappelle le trés beau film réalisé sur les Straub) qui ne se positionne jamais comme un observateur, et le choix de ses plans et de ses cadrages semblent être la matrice de ce qui se révélera sous nos yeux.
Rendre visible ce qui ne l'est pas disait Godard du cinéma...
Le spectateur est au coeur d'un documentaire musical, qui se dévoile peu à peu, en un portrait du travail d'acteur. Ce rapport particulier et difficilement transcriptible entre un Corps et une Voix...
Un cinéma rare. Trop RARE !
Donc peut être pas si mal partie en fait...
Quoique...
Au moment ou le film sort, s'abat sur un pays exangue, pillé par l'Impérialisme d'ici (il ne faudrait pas l'oublier !) et d'ailleurs, ravagé par la terreur d'un Doc fantoche et sanguinaire, Papa de Tontons miliciens, une catastrophe soit disant "naturelle".
L'état dans lequel les suscités ont laissé la Démocratie haïtienne naissante et l'organisation de se pays n'est, lui, rien de moins naturel !
Leurs larmes de crocodiles ne seront pas Amnésie.
Ne change Rien de Pedro Costa France/Portugal 2009 Noir et Blanc 1h40 Shellac Distribution.
(Lire aussi, sur ce blog : Ne changez rien Mai 2009)
En vérifiant quelque chose, je m'apperçois que ce somptueux film ne sortira que le 27/1.
Et bien moi non plus je ne change rien à cette chronique!
D'autant qu'absent de Paris le 27...
En vérifiant quelque chose, je m'apperçois que ce somptueux film ne sortira que le 27/1.
Et bien moi non plus je ne change rien à cette chronique!
D'autant qu'absent de Paris le 27...
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