Turkish Cinema In Berlin 2010 (magnet)
Se retrouver au sein d'un festival devient très souvent une position schizophrénique.
Être au cœur du monde, fenêtre/miroir que sont les films, suivant leur forme, et, pourtant si loin de tout...
Du tout dont la France fait état en ce moment. Non que le pays me manque. Mais l'absence de perspectives. Lire un journal français à l'étranger, de la distance quotidienne que cela implique, révèle assez bien le Bonapartisme (sans aucune référence à l'article crétin de Duhamel dans Libé) dans lequel la Vème République (si celle-ci existe encore pour la triste ministre de l'Outre-mer...) s'enfonce, s'enlise et l'inintéressant débat électo-régional qui semble plié d'avance.
Me manque aussi cette formidable invention qu'est le débat sur l'Identité Nationale!
De Berlin cela à de l'allure !!!
Ici où la question de l'Europe est cruciale (avec de bonnes ou mauvaises réponses suivant, mais la question reste valable, alors qu'ailleurs...).
Reste le Cinéma.
Enfin les films. Européens. Vu beaucoup du reste. De films, mais peu de Cinéma. Certainement manqué les meilleurs, comme souvent. Trop d'entre eux s'effacent une fois la lumière allumée. Non qu'ils soient plus mauvais que d'autres, mais d'où viennent-ils? C'est la question que je me pose en sortant et en enchainant la séance suivante. Une fois passé l'aspect sociologique de voir ces films présents dans différentes sections, et des nouvelles qu'ils donnent de l'endroit où ils sont produits, la question de l'Auteur se pose cruellement. Trop de scénario !
Reste quelques uns (mais c'est déjà énorme, et c'est le rôle d'un festival) qui nous suivent, pendant quelques jours et ne nous lâcheront pas de sitôt. Pour quelles raisons ? Subjectif ! Le sentiment que ce film abrite quelqu'un n'en n'est pas étranger.
Parmi ceux-ci je pense en particulier à Kosmos du cinéaste turc Réha Erdem. Film-somme qui porte le meilleur des titres possible.
Partageons cette maison pendant quelques temps. Déjà beaucoup !
Moins que Rotterdam, mais plus qu'ailleurs, Berlin est un festival "démocratique". Par la proposition de films. Par l'accès du public. Par la proximité. C'est ce qui en fait cette ambiance particulière.
A propos (1) d'abri.
Si le plaisir de retourner dans un endroit aussi emblématique qu'est Berlin, est un mélange de retrouvailles et de découvertes (loin d'être banal), il est des lieux qu'on attend revoir. Notamment un charmant abri qui depuis plusieurs années, entre deux séances, offrait (contre quelques euros) des Curry Würst et autres.
Alors, Bitte, l'année prochaine vous me le remettez à sa place ou je reconstruis le MUR !
A propos (2) d'euros.
Évoquées il y a quelques semaines au sujet du dramatique tremblement de terre à Haïti, les larmes de crocodiles commencent à rouler. L'annulation de la Dette prononcée il y peu par le Bon Président du Peuple de France en est un signe. Quelle générosité ! Alors que celle-ci à pourri le pays depuis la grande époque impérialiste, il suffirait de ce geste princier ?
Effacer la Dette revient à déculpabiliser ce gouvernement et les précédents.
Un peu de sérieux ! Il est des pays qui, non seulement, devraient annuler cette dette coloniale mais la reverser à qui de droit !
Et pas uniquement a Haïti !
Bonjour chez vous !
Se retrouver au sein d'un festival devient très souvent une position schizophrénique.
Être au cœur du monde, fenêtre/miroir que sont les films, suivant leur forme, et, pourtant si loin de tout...
Du tout dont la France fait état en ce moment. Non que le pays me manque. Mais l'absence de perspectives. Lire un journal français à l'étranger, de la distance quotidienne que cela implique, révèle assez bien le Bonapartisme (sans aucune référence à l'article crétin de Duhamel dans Libé) dans lequel la Vème République (si celle-ci existe encore pour la triste ministre de l'Outre-mer...) s'enfonce, s'enlise et l'inintéressant débat électo-régional qui semble plié d'avance.
Me manque aussi cette formidable invention qu'est le débat sur l'Identité Nationale!
De Berlin cela à de l'allure !!!
Ici où la question de l'Europe est cruciale (avec de bonnes ou mauvaises réponses suivant, mais la question reste valable, alors qu'ailleurs...).
Reste le Cinéma.
Enfin les films. Européens. Vu beaucoup du reste. De films, mais peu de Cinéma. Certainement manqué les meilleurs, comme souvent. Trop d'entre eux s'effacent une fois la lumière allumée. Non qu'ils soient plus mauvais que d'autres, mais d'où viennent-ils? C'est la question que je me pose en sortant et en enchainant la séance suivante. Une fois passé l'aspect sociologique de voir ces films présents dans différentes sections, et des nouvelles qu'ils donnent de l'endroit où ils sont produits, la question de l'Auteur se pose cruellement. Trop de scénario !
Reste quelques uns (mais c'est déjà énorme, et c'est le rôle d'un festival) qui nous suivent, pendant quelques jours et ne nous lâcheront pas de sitôt. Pour quelles raisons ? Subjectif ! Le sentiment que ce film abrite quelqu'un n'en n'est pas étranger.
Parmi ceux-ci je pense en particulier à Kosmos du cinéaste turc Réha Erdem. Film-somme qui porte le meilleur des titres possible.
Partageons cette maison pendant quelques temps. Déjà beaucoup !
Moins que Rotterdam, mais plus qu'ailleurs, Berlin est un festival "démocratique". Par la proposition de films. Par l'accès du public. Par la proximité. C'est ce qui en fait cette ambiance particulière.
A propos (1) d'abri.
Si le plaisir de retourner dans un endroit aussi emblématique qu'est Berlin, est un mélange de retrouvailles et de découvertes (loin d'être banal), il est des lieux qu'on attend revoir. Notamment un charmant abri qui depuis plusieurs années, entre deux séances, offrait (contre quelques euros) des Curry Würst et autres.
Alors, Bitte, l'année prochaine vous me le remettez à sa place ou je reconstruis le MUR !
A propos (2) d'euros.
Évoquées il y a quelques semaines au sujet du dramatique tremblement de terre à Haïti, les larmes de crocodiles commencent à rouler. L'annulation de la Dette prononcée il y peu par le Bon Président du Peuple de France en est un signe. Quelle générosité ! Alors que celle-ci à pourri le pays depuis la grande époque impérialiste, il suffirait de ce geste princier ?
Effacer la Dette revient à déculpabiliser ce gouvernement et les précédents.
Un peu de sérieux ! Il est des pays qui, non seulement, devraient annuler cette dette coloniale mais la reverser à qui de droit !
Et pas uniquement a Haïti !
Bonjour chez vous !
No comments:
Post a Comment