The Loneliness of a Long Distance Runner (Tony Richardson/Allan Sillitoe) 1962
Le cinéaste Tony Richardson restera pour moi associé au nom d' Allan Sillitoe, romancier anglais, Angry Young Men par excellence.
Auteur d'une série de romans dont deux scénarii portés à l'écran par le premier: Saturday Night and Sunday Morning (1960) et La solitude du coureur de fond (1962),
Ce dernier film est sans doute ma première "clef" dans le cinéma (avec Les Oiseaux de Hitch).
Films transmis grâce au cinéaste et enseignant Gerard Bellanger, avec lequel je devais préparer mon premier court-métrage.
C'est donc avec The Loneliness...que je découvris comment la mise en scène pouvait "dire" ce que le film était vraiment. Son sujet.
Il est admis qu'il n'y à qu'un pas entre Cinéma et Religion.
La mienne se forgeait.
Païenne.
Je découvris surtout comment, un film, quasi fondateur du Free Cinéma, me disait plus que n'importe quel autre film militant à la réthorique réductrice. (Cela n'a toujours pas changé!)
Il m'en disait plus car à la fois il me le montrait, mais son "discours" pointait les contradictions au sein des rapports de production (comme les citaient M&M...Marx et Manchette).
Je découvris en l'espèce une des plus belles révoltes au cinéma. Révolte intime et solitaire.
Mais quelle puissance !
Les romans cités datant respectivement de 1958 et 1960.
Voilà ce que je dois à Allan Sillitoe.
Pour en savoir plus sur le monsieur, un très bon article à lire sur Médiapart, qui en à eu la très bonne idée.
Celle-ci étant due, sans doute aussi, au fait que ce grand écrivain est mort le 25/04/2010 !
Il était né en 1928 à Nottingham.
Working Class Hero !
Respect !
Le cinéaste Tony Richardson restera pour moi associé au nom d' Allan Sillitoe, romancier anglais, Angry Young Men par excellence.
Auteur d'une série de romans dont deux scénarii portés à l'écran par le premier: Saturday Night and Sunday Morning (1960) et La solitude du coureur de fond (1962),
Ce dernier film est sans doute ma première "clef" dans le cinéma (avec Les Oiseaux de Hitch).
Films transmis grâce au cinéaste et enseignant Gerard Bellanger, avec lequel je devais préparer mon premier court-métrage.
C'est donc avec The Loneliness...que je découvris comment la mise en scène pouvait "dire" ce que le film était vraiment. Son sujet.
Il est admis qu'il n'y à qu'un pas entre Cinéma et Religion.
La mienne se forgeait.
Païenne.
Je découvris surtout comment, un film, quasi fondateur du Free Cinéma, me disait plus que n'importe quel autre film militant à la réthorique réductrice. (Cela n'a toujours pas changé!)
Il m'en disait plus car à la fois il me le montrait, mais son "discours" pointait les contradictions au sein des rapports de production (comme les citaient M&M...Marx et Manchette).
Je découvris en l'espèce une des plus belles révoltes au cinéma. Révolte intime et solitaire.
Mais quelle puissance !
Les romans cités datant respectivement de 1958 et 1960.
Voilà ce que je dois à Allan Sillitoe.
Pour en savoir plus sur le monsieur, un très bon article à lire sur Médiapart, qui en à eu la très bonne idée.
Celle-ci étant due, sans doute aussi, au fait que ce grand écrivain est mort le 25/04/2010 !
Il était né en 1928 à Nottingham.
Working Class Hero !
Respect !
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