Blood, sweat and tears...
Un peu moins d'une semaine que le brestois s'est planté par ici. Choix judicieux que ce Nouveau Casino où à quelques mètres on pu discerner son regard clair. Le dernier album passe bien l'épreuve de la scène, à tel point que son intégralité est proposée. Il en est plus Rock. "Chanson sympathique" semble presque invoquer le Velvet. Mais Miossec n'est pas l'ami Lou. Si la démarche est toujours hésitante, il prend de l'ampleur et fait cracher sa voix. Du ventre et des tripes. Expédiée en quasi début de set, "Chanson pour les amis" confirme son statut de "tube". Quelques titres de tous (ou presque) ses disques précédents, une pause clope, un rappel et c'est plié. "Les bières aujourd'hui..." viennent clôturer un concert sec, sans temps mort et bavardage. Hormis, amusant, un dialogue "private joke" avec un spectateur où longueur de barbe, cocktail Colonel, et autres furent évoqués...
Quel chemin parcouru depuis ces premières paroles claquées sur des guitares sèches ? Depuis Boire en 1995.
Peut-être un retour à une structure musicale plus proche de Miossec, le groupe, comme il aimait à le rappeler aux débuts, faisant disparaitre le prénom. Ou peut-être de Printemps Noir, le groupe d'avant.
Un dernier opus court, on s'en aperçoit encore plus en vinyle, un son rèche sur scène, un line-up à la trentaine avancée, looké late sixties pour le guitariste et le bassiste, l'orgue supplantant le piano, la batterie précise, creusant toujours plus un sillon Rock que, paradoxe, l'avant dernier album effaçait sous un effet "chanson".
"Tout recommence/Mais rien ne se répare/Quand les cœurs sont en faïence/C'est foutu, c'est trop tard"
Stayin' Alive !
Miossec. Chansons ordinaires PIAS Recording 2011
Quel chemin parcouru depuis ces premières paroles claquées sur des guitares sèches ? Depuis Boire en 1995.
Peut-être un retour à une structure musicale plus proche de Miossec, le groupe, comme il aimait à le rappeler aux débuts, faisant disparaitre le prénom. Ou peut-être de Printemps Noir, le groupe d'avant.
Un dernier opus court, on s'en aperçoit encore plus en vinyle, un son rèche sur scène, un line-up à la trentaine avancée, looké late sixties pour le guitariste et le bassiste, l'orgue supplantant le piano, la batterie précise, creusant toujours plus un sillon Rock que, paradoxe, l'avant dernier album effaçait sous un effet "chanson".
"Tout recommence/Mais rien ne se répare/Quand les cœurs sont en faïence/C'est foutu, c'est trop tard"
Stayin' Alive !
Miossec. Chansons ordinaires PIAS Recording 2011
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