Thursday, February 25, 2010

Eyes Wide Shut

Bleu Sacré (Gautier Dulion)
Durée: 1'22

Il faut voir les vidéos de Gautier Dulion!

Simples
Et donc rares...
Par les temps fumeux qui courrent.
Vidéos expérimentales ou scénarisées.
Creusant le vide et les contradictions
De l'époque.
Hommage à la Beauté
Que définitivement "ILS n'auront pas !"
Poésie visuelles et
Sonores.
Une belle idée.
Dans la lignée
D'un raccourci,
Mais vous jurerez par vous-même,
Déjà évoqué sur ce blog,
Que la RESISTANCE
Reste une des belles promesses
Que le cinéma
Doit tenir.

Ca se trouve là http://vimeo.com/gdulion (6 vidéos en lignes)
et là http://bichatinfusion.com/films/la-colline-du-cosmos (long--métrage)
Pas encore pris le temps de regarder celui-ci. Mais le titre annonce un film bien barré !
Je m'y précipite sous peu !

Bonjour chez vous !

(A propos de cette formule, une critique sous peu de la plus scandaleuse série TV du moment: Les nouveaux épisodes du Prisonnier !)

Sunday, February 21, 2010

Pause #9

Call Me When You Get There (but I'll be back home soon...) #11

Saturday, February 20, 2010

Délicieuse


Non pas ce chocolat.
Que j'adore et qui l'est.
Mais une inscription,
Dans ce quartier d'ex Berlin-Est,
Où siègent de nombreux théatres,
Dont le FriedrichstadtPalast.
Quartier où se cotoient
Architectures austères
Et restaurants branchés,
Où clinquants, fleurant une
Certaine nostalgie plus
Que la mélancolie.
Quoique...
Donc, en contrebas d'un de ceux,
Au bord de la rivière,
Surplombée d'un inquiètant métro,
Un immense restaurant rouge et or,
Avec cette délicieuse
Inscription éléctronique:
CAPITALISM KILLS LOVE

Qu'on se le dise !

(L'oubli à cette heure avancée de la journée, 20h30, de mon appareil photo, empêcha d'en immortaliser l'objet...)

A la périphérie du Kreuzberg, un samedi matin.










Friday, February 19, 2010

Joli présage



Black Smoke (Tindersticks)
Durée: 3'51

Démonstration
De ce morceau
Imparable
Issu du dernier album en date
Des toujours élégants
Tindersticks.

Berlin 2010 # 3






Berlin 2010 # 2





Berlin 2010 # 1






Kino Uber Alles

Turkish Cinema In Berlin 2010 (magnet)

Se retrouver au sein d'un festival devient très souvent une position schizophrénique.
Être au cœur du monde, fenêtre/miroir que sont les films, suivant leur forme, et, pourtant si loin de tout...
Du tout dont la France fait état en ce moment. Non que le pays me manque. Mais l'absence de perspectives. Lire un journal français à l'étranger, de la distance quotidienne que cela implique, révèle assez bien le Bonapartisme (sans aucune référence à l'article crétin de Duhamel dans Libé) dans lequel la Vème République (si celle-ci existe encore pour la triste ministre de l'Outre-mer...) s'enfonce, s'enlise et l'inintéressant débat électo-régional qui semble plié d'avance.
Me manque aussi cette formidable invention qu'est le débat sur l'Identité Nationale!
De Berlin cela à de l'allure !!!
Ici où la question de l'Europe est cruciale (avec de bonnes ou mauvaises réponses suivant, mais la question reste valable, alors qu'ailleurs...).

Reste le Cinéma.
Enfin les films. Européens. Vu beaucoup du reste. De films, mais peu de Cinéma. Certainement manqué les meilleurs, comme souvent. Trop d'entre eux s'effacent une fois la lumière allumée. Non qu'ils soient plus mauvais que d'autres, mais d'où viennent-ils? C'est la question que je me pose en sortant et en enchainant la séance suivante. Une fois passé l'aspect sociologique de voir ces films présents dans différentes sections, et des nouvelles qu'ils donnent de l'endroit où ils sont produits, la question de l'Auteur se pose cruellement. Trop de scénario !
Reste quelques uns (mais c'est déjà énorme, et c'est le rôle d'un festival) qui nous suivent, pendant quelques jours et ne nous lâcheront pas de sitôt. Pour quelles raisons ? Subjectif ! Le sentiment que ce film abrite quelqu'un n'en n'est pas étranger.
Parmi ceux-ci je pense en particulier à Kosmos du cinéaste turc Réha Erdem. Film-somme qui porte le meilleur des titres possible.
Partageons cette maison pendant quelques temps. Déjà beaucoup !
Moins que Rotterdam, mais plus qu'ailleurs, Berlin est un festival "démocratique". Par la proposition de films. Par l'accès du public. Par la proximité. C'est ce qui en fait cette ambiance particulière.

A propos (1) d'abri.
Si le plaisir de retourner dans un endroit aussi emblématique qu'est Berlin, est un mélange de retrouvailles et de découvertes (loin d'être banal), il est des lieux qu'on attend revoir. Notamment un charmant abri qui depuis plusieurs années, entre deux séances, offrait (contre quelques euros) des Curry Würst et autres.
Alors, Bitte, l'année prochaine vous me le remettez à sa place ou je reconstruis le MUR !

A propos (2) d'euros.
Évoquées il y a quelques semaines au sujet du dramatique tremblement de terre à Haïti, les larmes de crocodiles commencent à rouler. L'annulation de la Dette prononcée il y peu par le Bon Président du Peuple de France en est un signe. Quelle générosité ! Alors que celle-ci à pourri le pays depuis la grande époque impérialiste, il suffirait de ce geste princier ?
Effacer la Dette revient à déculpabiliser ce gouvernement et les précédents.
Un peu de sérieux ! Il est des pays qui, non seulement, devraient annuler cette dette coloniale mais la reverser à qui de droit !
Et pas uniquement a Haïti !

Bonjour chez vous !

Monday, February 8, 2010

Chronique Sonic #9 (Tindersticks)


Depuis peu dans les bacs.
Encore moins sur ma platine.
Cette dernière production des Tindersticks est une vraie surprise. La couverture déjà. Peinture de Suzanne Osborne, qui donne une flamboyance et une envergure que le groupe n'avait pas éprouvé depuis longtemps. En témoigne l'ouverture de l'album et le rythme Soul/Jazz avec Falling Down a Mountain, ponctué de stridentes trompettes qu'on croiraient égarées de la période 70 de Miles Davis. On sentait le groupe (scindé en deux depuis 2 albums au moins) assez retranché sur ses bases arrières même si le précédent Hungry Saw contenait de vraies pépites. Ici c'est la joie retrouvée. de composer, de jouer. Joie relative tant l'élégante mélancolie (les Tindersticks sont sans doute la plus belle définition du mot...) du groupe reste l'âme principale. Keep You Beautiful, Hubbards Hills, Factory Girls apaisent ce disque (justifiant la conclusion musicale de chaque party par un morceau des Tindersticks). Mais les envolées de Harmony Around my Table, Peanuts, She Rode me Down, No Place so Alone et le tube imparable Black Smoke, sont autant d'échappées musicales, de spleen qui leur sont propres.
Comme souvent, le final est magnifique. Ici Piano Music. Que l'on aimerait voir durer tant il se révèle entêtant et concentrer l'harmonie musicale du groupe porté par David Boulter.
Stuart A. Staples, absent de cette dernier titre, à néanmoins composé l'essentiel et habité la quasi totalité de l'album de cette voix chaude et plaintive si incroyable. Phrasé/murmuré si reconaisssable entre 1000...
S'il n'y a rien de bien nouveau dans tout ça, l'ensemble marque un vrai retour aux sources que de nouvelles pistes rendent prometteur l'avenir....
On tarde d'apprécier sur scène le prolongement (sans trop le crier car c'est souvent Sold Out) de cet opus.
Pas plus tard que le 3 mai.

Tindersticks Falling Down a Mountain (4AD 2009)
Falling Down a Mountain /Keep You Beautiful, Harmony around my Table / Peanuts / She Rode me Down / Hubbards Hills / Black Smoke / No Place So alone / Factory Girls / Piano Music.
Durée: 44'25

Sunday, February 7, 2010

Music is Music

Demain est trop loin !!!

A propos de musique.
Pour ceux et celles que Pierre Henry agacerait.
Je ne vois cependant pas pourquoi.
Je préfère l'idée de renouveler le Son de ce blog.
Voilà donc, à un rythme indéterminé,
Que les '60s prendront encore plus
Possession de cet espace.
Je vois cependant pourquoi !

Cette semaine ModCulture fêtera 10 ans d'existence
Où les mêmes Sixties prouvent leur permanence.
La formule s'impose donc...

Par ailleurs.
L'ami Julien Thiriet m'annonçait,
Avec la plus grande joie,
Partagée,
Que la quête du film culte (a vérifier) Bronco Bullfrog,
Etait dorénavant terminée.
Merci !!!
L'impatience n'est que que plus grande...

Déambulations







Un quartier qui n'a pas changé.
Non plus.
La ville rouge est en chantier.
Permanent.
Il n'y donc pas que Paris...
De retour de Rotterdam.
Où le festival est toujours un lieu fourmillant de découvertes du monde entier.
Et l'accueil, prévu au Doelen (point de convergence des festivaliers), toujours aussi plaisant.
On y retourne très rapidement !

L'année prochaine...

Cette chronique semble sortir du Guide du Routard...
Je m'en excuse et veillerais à ne pas reéditer le procédé !

Pause #8

Call Me When You Get There (...if you're'nt too tall...) #10

A propos.
Le Blog de Stella Makinson se déchaine !
Et c'est tant mieux.
Quelques belles surprises réservées
Aux nouveaux visiteurs.
Sans hésitation.
L'adresse n'a pas changée.
La poésie non plus !
Le quartier toujours aussi accueillant.
Rendez-vous au 17 Wellington Street...
(cf: Move The Mouse)