Saturday, April 30, 2011

No Future !

Hans Hartung

La trouille.
Faut prévenir !
On zappe comme ça,
Désinvolte,
A des heures où le
Métro roupille.
On tombe sur une chaine TV
Que l'on suppose être
Nouvelle, et on se pince,
On cligne des yeux.
Ca s'appelle LCF
La Chaine du Futur...
Et on y voit quoi ?
Quel futur ?
On y voit Michel Sardou !
Qui chante !

Au secours

Bonjour chez vous !

Boy Meets Girl


Chroniqué le 19/11/09 ici-même.Vu il y a peu.

Bronco Bullfrog de Barney Platt-Mills (1969).
Film culte sur la sous-culture, jeune et ouvrière. A la lisière de la culture Pop, l'exotisme n'est pas loin: Les vestes sont 5 poches, les gilets fermés, les robes portées mini avec des impers, la Northern Soul résonne (soundtrack des obscurs The Audience) mais c'est tout. BPM est adroit et son regard est juste. On pense à Eustache et Renoir, mais aussi à Cassavettes et Loach.
Eternelle histoire du cinéma : Boy meets girl. Mais voilà, le Boy est jeune, ouvrier, chapardeur en bande la nuit pour se faire un peu de money. La Girl est mignonne, ouvrière sans doute aussi, seule avec sa mère. La rencontre se fait au cinéma. Ensuite, ça déroule, sur un faux récit fait de déambulations, de ballades en moto dans la banlieue londonienne. A l'Est of course ! De flirt à la campagne. Et bien sur ça se gâte. Alors on crie à la fugue. Plus de classe sociale à ce niveau. La Bourgeoisie à déjà triomphée ! Alors on reste au quotidien et sa valeur ajoutée. Le couple, la bande, les parents, la castagne, la "première fois", le port.
Et sans doute Pierrot le Fou et Monika n'auront pas été fait en vain. L'exercice à été profitable. 4 ans avant. Là ou le retour en ville provoquait la déchéance, la résignation, Bronco Bullfog est plus compliqué (sans être démago). Il ne s'inscrit pas dans le Free Cinéma pour rien. Et puis au final on pense aux 400 coups.
Right !

Merci à Seb.

(Prochainement : Dieu est partout (ou presque). Retour sur l'étrange place du cinéma de Jean Yanne).

Stayin' Alive