Monday, June 29, 2009

Fantômes

Quel film emmeneriez-vous sur une île déserte ?
Vertigo !

Quoi de plus normal pour annoncer le site Les produtions Comme à la Maison qu'une image de fantôme? (rubrique Move The Mouse). Seront disponibles sur ce site TOUTES les productions:
"Alors, dans le vacarme et le silence de l'oubli, nous survivrons !" (La Trilogie des Fantômes Modernes) qui comprend:
- Inside and Nowhere (1989) 17'25
- Beaucoup d'entre nous ont brulé leurs vaisseaux... (2004) 12'05
- L'Aurore, quelque part ou jamais... (2009) 54'

mais aussi:

- Lezard Projects 02.07 (2002) 1h13
- Project Lezard (extraits) (2002) 13'

des textes, des scénarios,...

Stayin' Alive !

Saturday, June 27, 2009

Et gare à la revanche....

Vive La Commune !

Une semaine.
Pas la Sanglante. Pas celle de Clément.
Non. Celle qui s'est écoulée, là.
Jusqu'à aujourd'hui quasiment.
Une semaine où les Versaillais ont tirés les premiers en quelque sorte.
Après Napoléon, c'est le fantôme d'Adolphe.
Monsieur Thiers !
Car le dernier à avoir pris la parole à Versailles, c'était lui ! 1875.
Donc.
Une semaine que les Versaillais ont remis ça (toutes proportions gardées).
et toujours pas
l'ombre
de la Commune II.
(toute proportion....)

Voilà que me reviens ceci.
C'est de Jean-Baptiste Clément (oui, oui celui-là même) en 1871.

La semaine sanglante

Sauf des mouchards et des gendarmes,
On ne voit plus par les chemins,
Que des vieillards tristes en larmes,
Des veuves et des orphelins.
Paris suinte la misère,
Les heureux mêmes sont tremblant.
La mode est aux conseils de guerre,
Et les pavés sont tous sanglants.

Refrain:

Oui mais !
Ça branle dans le manche,
Les mauvais jours finiront.
Et gare ! à la revanche,
Quand tous les pauvres s'y mettront.
Quand tous les pauvres s'y mettront.

Les journaux de l'ex-préfecture,
Les flibustiers, les gens tarés,
Les parvenus par l'aventure,
Les complaisants, les décorés
Gens de Bourse et de coin de rues,
Amants de filles au rebut,
Grouillent comme un tas de verrues,
Sur les cadavres des vaincus.
Oui mais !

(refrain)

On traque, on enchaîne, on fusille
Tout ceux qu'on ramasse au hasard.
La mère à côté de sa fille,
L'enfant dans les bras du vieillard.
Les châtiments du drapeau rouge
Sont remplacés par la terreur
De tous les chenapans de bouges,
Valets de rois et d'empereurs.

(refrain)

Nous voilà rendus aux jésuites
Aux Mac-Mahon, aux Dupanloup.
Il va pleuvoir des eaux bénites,
Les troncs vont faire un argent fou.
Dès demain, en réjouissance
Et Saint Eustache et l'Opéra
Vont se refaire concurrence,
Et le bagne se peuplera.

(refrain)

Demain les manons, les lorettes
Et les dames des beaux faubourgs
Porteront sur leurs collerettes
Des chassepots et des tampbours
On mettra tout au tricolore,
Les plats du jour et les rubans,
Pendant que le héros Pandore
Fera fusiller nos enfants.

(refrain)

Demain les gens de la police
Refleuriront sur le trottoir,
Fiers de leurs états de service,
Et le pistolet en sautoir.
Sans pain, sans travail et sans armes,
Nous allons être gouvernés
Par des mouchards et des gendarmes,
Des sabre-peuple et des curés.

(refrain)

Le peuple au collier de misère
Sera-t-il donc toujours rivé ?
Jusques à quand les gens de guerre
Tiendront-ils le haut du pavé ?
Jusques à quand la Sainte Clique
Nous croira-t-elle un vil bétail ?
À quand enfin la République
De la Justice et du Travail ?


Que d'actualité.
Ca se lit ici.
Ca peut s'écouter là http://www.revoltes.net/spip.php?article20

Stayin' alive !

Thursday, June 25, 2009

Les joyeux bouchers

Faut que ça saigne ! (affiche lacérée 18/06/09)

Boris Vian (pochette vinyl 1968)

A l'heure où l'anniversaire de sa mort est célébrée de façon révérencieuse et récupératrice, le créateur du "Déserteur" et "J'irai cracher sur vos tombes" mérite un hommage moins poli !

J'ai découvert (comme beaucoup je suppose) Boris Vian au collège.
Exposé/prétexte.
Et voilà.
Quelqu'un me parlait directement.
Comme jamais.
Pas comme à un allumé. Qui entendrait des voix.
Non.
Avec des constructions/images comme je n'avais jamais lu avant.
Ironie/provocation.
Cet homme reniait ses origines.
Bourgeois il l'était.
Ca lui pesait. Il haïssait sa Classe.
La reniait. Critiquait son étroitesse d'esprit. Sa morale.
Ses valeurs et son hypocrisie.
Et moi je découvrais mon appartenance à une autre Classe.
Faisait l'expèrience de l'incontournable nécéssité de critiquer.
L'ironie/la désinvolture, étaient une méthode.
Sa lecture m'a accompagné. Longtemps.
Mes premiers livres adultes en quelque sorte.
Individualiste? Sans doute.
Excentrique? Certainement.
Ecorché vif? Assurément...

Et ses titres de romans/recueils de poésie...
Dont : Et on tuera tous les affreux !
Tout un programme !

La vraie rigolade
(à Raymond le Chêne)

Dans le métro, ça y sent mauvais
Et on a l'y droit d'y rien faire:
"Défense de cracher du sang."
"Défense de fumer des harengs"
"Les places tamponnées sette et uitte
Sont réservotées aux squelettes
Et aux lépreux et aux jésuites^
Par ordres de prioritette."
On sort, et là, i faut qu'on jette
Les cadavres dans la corbeille.
Et au Luxembourg c'est pareille.
"On à pas l'droit d'brouter l'oseille"
" I faut tnir les cercueils en laisse"
"Faut pas marcher sur le curé"
Et pour se reposir la faisse
Faut qula chaisière se soye tirée
Viens au bistro c'est bien plus chouette
On peut apporter sa cuvette
On peut cracher tout l'sang qu'on veut
Laisser les cercueilles se marrer
Danser le souingue sur le curé
Et fumer des têtes coupées
Céti pas mieux? Céti pas mieux?

Boris Vian. Cantilènes en gelée
Christian Bourgois 1972 p.59

Tuesday, June 23, 2009

Down In Albion !


Pete Doherty / Babyshambles (Fuck Forever)
Durée: 4'40

Pour cause d'arrestation par la police anglaise, l'ami Peter Doherty n'a pu sortir d'Angleterre et être présent pour la Fête de la Musique, dimanche dernier...
C'est bien dommage... Ce type a vraiment la classe...

(...) If you still alive when you 25
I shall I kill you...
(New Love Grows on Tree)

(Effectivement, le soutien-gorge était bien vert et non turquoise, comme annoncé dans le Post du 11/03 Fuck Forever !)

Thursday, June 18, 2009

Chronique Sonic # 7 (Sonic Youth)

Sonic Youth "The Eternal"

A l'heure du retour en formation de papys australiens, de vétérans français où de légendes relevant les compteurs, le dernier opus de la Jeunesse Sonnante américaine, replace les enjeux du Rock aujourd'hui.
Et ça, la cinquantaine passée !

Pierre angulaire où se cristallisait à la fois leurs expériences passées et où leur futur émergeait.
Comme si The Eternal était l'enfant légitime de Goo.
19 ans après.
Retour sur le Rock, (magnifique photo de Johnny Thunder en Noir et Blanc, dédicace à Ron Asheton) Tribute à la Peinture (la pochette, le 1er titre dédié à Yves Klein,...).
Quel autre titre pouvait porter cet album ?
Car ils ont tout tenté. Pionniers Avant-gardistes. A chaque album on sentait le désir de mélanger cette alchimie faite de basiques.
Ce qui a changé ? Le label. Sonic Youth abandonne Geffen (la liberté dont ils semblaient jouir était-elle devenue feinte?) pour signer chez Matador Records. Tant mieux. Ils reviennent, outre la pochette déjà signalée, avec une ambition qui s'estompait au fil des derniers albums.

C'est Kim Gordon qui ouvre.
Presque comme toujours.
Toujours la classe. Cette voix. Cette basse. Cette fille est d'une classe incroyable. 55 ans.
Je me souviens d'une anecdote. Moi au début d'une file d'attente d'un festival de cinéma, plongé dans un livre, levant la tête et surprise: Nez à nez avec Kim Gordon, robe rouge classe ! accompagnée de Thruston Moore (éternel ado) et Lee Ranaldo. Steve Shelley quand à lui absent ou en vadrouille. Sonic Youth au complet. Et puis à proximité le cinéaste Gus Van Sant. Je fais quoi je vais leur serrer les pieds? Je me roule aux mains de Kim ? Et puis non juste le plaisir d'avoir été surpris...apparition profane...
Donc The Eternal s'ouvre.
Par un morceau calibré qui nous file entre les doigts. Pardon, les oreilles. D'enchainer vers un rock de plus en plus Pop. Rare chez les bruitistes. Avec un titre qui donne le LA et qui semblera être le motif que le quartet new-yorkais (augmenté en l'occurrence par Mark Ibold) déroulera à loisir l'album durant.
Ça faisait longtemps qu'on ne les avait pas entendu sonner comme ici.
Sonorités Sixties, Psychédélisme, Surf 'n Pop, Heavy Metal (mais du bon) !
En arrière plan.
Leur musique, mélange de violence et de fragilité, tendue comme une note de guitare, climat hypnotique, ne demande qu'à être prolongée sur scène. C'est là que les Sonic Youth prennent toute leur ampleur. Se rappellent qu'ils sont, malgré tout, précurseurs d'une Pop Arty, qu'ils sont l'Origine.
"Anti-orgasm", "What We Know", "Calming The Snake", et tous les titres. Jusqu'au dernier. "Massage The History", qui après le Chaos, semble s'évaporer, sur des arpèges, guitare accoustique. La voix fébrile semble se rompre. Cordes. Guitares/Vocales....
Au fait, c'est aussi Kim qui conclu.
Presque comme toujours.
Eternelle.

Il reste cependant une faute.
Une faute de goût (de Goo).
On ira quand même les voir prolonger cet album sur scène le 25 octobre. Bien qu'ils seront au...Palais des Congrés !

The Eternal (Matador records)
Secret Trickster / Anti-orgasm / Leaky Lifeboat For Gregory Corso / Antenna / What We Know / Calming The Snake / Poison Arrow / Malibu Gas Station / Thunderelap For Bobby Pyn / No Way / Walking Blue / Massage The History (56'34)

Wednesday, June 17, 2009

Wanted


Du haut de ces 1093 noms...

Pour qui roule Michelin?
Le gouvernement préoccupé.
Tu travailles à Lille?
Sois moderne ! sois fun ! éclates toi !...
Va à Clermont-Ferrand !
Le gouvernement trouve que c'est "une mauvaise nouvelle"...
L'age de la retraite à 67 ans est "une bonne nouvelle" donc...
Larmes de crocodiles...
le gouverne...ment !

Sunday, June 14, 2009

Phantoms (Of Paradise ?)


Frédéric Bas

Mirror Ball






Farewell Poetry

Manif ou pas manif ?
Films et musique !

En organisant ce troisième rendez-vous Filmer la musique au Point Ephèmère, les organisateurs ne pensaient sans doute pas faire revivre autant de fantômes ce samedi 13 ... (ne serait-ce celui de Ziggy "Bowie" Aladdin Sane par l'éclair/visuel).
Autant de musiciens pour qui la musique est un absolu. Plus que pour le public, plus enclin sous ce soleil à boire des bières en famille le long du canal (celui-ci rejoindra l'espace Live le soir cependant...).
Légendes du Rock , Punk hongrois, Performance sonique et poétique, Disco paillettes au menu !

Fools Upon The Hill (France 2004 48') est un documentaire réalisé à New-York par Julien Gaurichon et Frédéric Bas en quelques jours sur une légende : Willy DeVille. Filmé dans la rue, sur le toit de l'immeuble, dans sa chambre d'hôtel, au CBGB l'homme raconte son Rock ! Revenu de tout (parfois de très loin) il évoque à sa façon ce que l'Iguane Iggy Pop déclarait à Virginie Despentes récemment:
VD: Qu'est-ce qui à été difficile, pour vous? Et de quoi êtes vous fier?
IP: Continuer et ne pas être tué. C'est ce qu'il y a de plus difficile. Et c'est ma grande réussite
.

Willy DeVille vient hanter les plans comme il hante l'histoire urbaine du Rock. Manteau Rouge, gri-gri, jabot, chapeau à plumes, entre Diva et marlou il est le grand metteur en scène de ce document. La grande qualité du film est que jamais les réalisateurs ne veulent être au-delà du mythe. Jamais l'image ne vient transfigurer la réalité. Imagine-t-on Lou Reed dans un palace, lit en satin et hôtel 8 étoiles ? Oui malheureusement. Pas Willy !
Toujours disponibles et à l'écoute. En témoigne cette longue scène avec le grand producteur Jack Nitzsche, les réalisateurs enregistrent du Réel. Jack Nitzsche mort 2 fois. Une première fois par son « ami » Phil Spector et la seconde, la vraie. Quelques jours après le tournage...
En écrivant ces lignes je réécoute « Le Chat bleu » de WDV qui commence par "This Must Be The Night " et qui se conclu (le film aussi quasiment) avec le bijou mélancolique qu'est "Heaven Stood Still".
Emouvant.
Pause et discussion avec "l'ami Fred". Je lui dit tout le bien que je pense du film. Il est intarissable sur les anecdotes de tournage.
Willy DeVille est définitivement un Grand Monsieur!

Ce n'est pas les mêmes fantômes qu'exhument Lucile Chaufour (Dont le dernier film Violent Days sortira en septembre). En 1984 elle est à Budapest elle filme des jeunes punks en pleine confusion idéologique, que la chute du Mur n'allait pas arranger. Elle les retrouve plus de 20 ans après. A travers leurs récits, c'est l'histoire européenne qui se profile. La fameuse "Fin de l'Histoire" supposée après la chute du Mur...Il y a ceux qui franchirent la frontière entre patriotisme et fascisme. Les autres anti-autoritaires, anarchistes et anti-fascistes. Au sein du même groupe les évolutions sont radicalement divergentes parfois...
Et puis ce final. Où chacun semble faire le point aujourd'hui, en voix off, et à l'écran on les voit évoluer dans leurs quotidien ou au boulot (quand ils en ont un...).
La Hongrie qui en appelle au FMI pour l'aider à sortir de la crise...
Remarquable !
C'est très bien. Ca s'appelle East punk Mémories. Ca dure 1h20. C'est de 2009.
(D'après Lucile Chaufour, encore du travail sur le mixage et le montage avant version définitive).
Un petit tour sur le joli blog de la réalisateure s'impose: http://lucilechaufour.blogspot.com/

A peine le générique terminé il faut redescendre au Mirror Ball (inauguré la veille) pour assister à une performance (Hoping For The Invisible To Ignite) de Farewell Poetry, collectif regroupant musiciens français et une poète/cinéaste anglo-saxonne.
Grand moment que cette performance. Il y du Drame dans cette construction sonore. Travaillant autour d'un motif (à la façon de Sigur Ros en moins poseur et moins évanescent et suraigu par instant) le collectif nous emmène assez loin dans son univers. Fébrilité et déluges sonores sont l'ossature de leur musique. Toujours maitrisée. Toujours retenue. Trop facile que de se cacher derrière des effets. Ils ne le font pas. Tant mieux. Et puis au milieu de ce chaos contrôlé. Une voix. Profonde et chaude. Qui donne encore plus de chair à ce drame qui se joue pour nos yeux (projections visuelles) et pour tout notre corps !
Et lorsque l'on détache les yeux de l'ecran. Derrière nous, le groupe livre un véritable combat physique et charnel avec sa musique.
Imparable!
Ce collectif ira loin j'espère. Au moins jusqu'au Glaz'Art le 2/09/09 (a suivre donc)
myspace.com/farewellpoetry

Pour finir une surprise.
Un film sur les Village People. Plus précisement un film-annonce (50') datant de 1980 sur leur comédie musicale Can't Stop the Music. «Entre Santa Barbara et La Croisière s'amuse...le Disco business dans toute sa splendeur, paillettes et poudreuse à travers un titre polarisant. Un petit chef-d'oeuvre » (notes du catalogue ).
Fantômes d'une époque...
Rien à ajouter. C'était projeté par le Kollectif Alambik qui ont déniché cette rareté. 16mm.

Stayin' Alive !

Thursday, June 11, 2009

Des Jeunes Gens Modernes

The Face, Sara-San, Stella Makinson, JNR












Beaucoup de monde à la soirée organisée par Les Productions Comme à la Maison pour la projection de "L'aurore, quelque part ou jamais".
En témoigne ce Photocall agité dans les salons du 34.

ENORME
MERCI
A
TOUTES
ET
A
TOUS !!!

THE FACE

Wednesday, June 10, 2009

Et de deux !

Hadopi aprés examen du Conseil Constitutionnel (affiche lacérée 8/06/09) téléchargeable

Décidément !
Je demandais ironiquement il y a deux jours "A qui le tour ?".
Voilà qui est fait!

Hormis le résultat des éléctions européennes qui ne prêtait pas à sourire (et qui courronnait la Droite de nouveau), les dernières nouvelles ces jours-ci sont assez réjouissantes.
Après les hurlements de rire dûs à l'inéligibilité infligée à Serge "Bongo" Dassault en début de semaine, à peine le souffle repris, que c'est déjà reparti en ce milieu de semaine par un nouveau renvoi dans les cordes des cohortes favorables à la "double peine". (voir Zinc du 09/04/09 Amis de la chanson...)
J'entends la loi Hadopi (en plus avec un nom comme celui-ci...).
Avec des arguments républicains s'il vous plaît.
Du lourd messieurs les juges-artisss.
La liberté de communication est un des Droits de l'Homme. Inaliénable.
Donc pas de coupure !
Le renversement de la charge de la preuve. Ce n'est pas à l'internaute de prouver son innocence.
Deni de justice anticonstitutionnel !

Vivement le week-end !

Tuesday, June 9, 2009

Défi (Dédé / Fifi)




22h47
Soan est la Nouvelle Star.
Sans grande surprise....
Je trouvais que Leïla (l'autre finaliste) avait quelque chose.
Quelque chose d'un peu plus "barré"....
On l'a retrouvera c'est sur.

Félicitations à tous les deux...

22h33
Quelques minutes auparavant.
L'important.
Deux autres finalistes. Dans leur genre.
On l'avait attendu toute la soirée.
Quasiment à la fin. Ultime séquence.

"Ca me rappelle ce dialogue du film "A Bout de Souffle":
-Quelle est votre ambition dans la vie?
-Devenir immortel et mourir."

Ca y est c'est laché.
La phrase à été prononcée.
L'homme aux Ray Ban.
Phil Man vient de relever (et remporter) le défi lancé semble-t-il par Dédé ( et par le journal Libération interposé).

Il le félicitera...

Monday, June 8, 2009

Annoncée(s) !

Elections européennes 07/06/09 (Résultats) (affiche lacérée 08/6/09)

Annoncée ! (1)
Lors d'un Post précédent, la catastrophe attendue de ce dernier scrutin à l'échelle européenne, restait cependant sous estimée. Largement commentée sans doute tout au long de la soirée et de cette journée, quelques remarques malgré tout.
La Droite, a la lucidité de pas trop la ramenée. Avec moins de 30%, elle fait le plein de ses voix et c'est tout! Avec un scrutin à 2 tours, pas sur qu'elle soit majoritaire ! Son unité de façade fait sourire.
La Gauche (social-démocrate) pour le coup ne fait sourire. 18% c'est historiquement bas. Elle ramasse ce qu'elle a semé : c'est à dire rien !
Bayrou ? Comment dire ? A part un grand vide ? Ce type est 4ème. Loin du podium. C'est la position la plus minable qui soit. Au moins ce scrutin aura permis d'écarter ce carrièriste de toute vélléité présidentielle.
Le "trublion" Vert, ex-soixante-huitard (malheureusement plus attardé) récolte en fait une partie des votes de gauche (en même temps l'écologie au niveau européen c'est le programme minimum). Mais je préfère le voir se marrer lui, en outsider des plateaux Tv, que les fantômes pétainistes et rances (voir antisémites) des listes de Droite.

Déception.
Reste le NPA et le Front de Gauche.
Quel gachis ! Au lieu de se tirer la bourre, si stratégiquement une alliance avait émergé, un joli score d'environ 12 % aurait de l'allure !
Une allure de Gauche quoi.
Dans les urnes avant de poursuivre dans les luttes !
Mais non, sur l'air de "c'est pas moi c'est lui" ou "c'est celui qui dit qui est", voir "mon indépendance est plus grosse que la tienne" il en résulte une énorme déception !

Annoncée ! (2)
Déception à peine rachetée par la (fausse) mort annoncée d'Omar Bongo et aggravée en ouverture du scrutin par la vraie disparition (tordue s'il en est) de David "Petit Scarabée" Carradine.

Bonne nouvelle.
Cependant.
Et là je ris.
Je hurle de rire même !
Serge Dassault (un peu notre Omar Bongo à nous....) déclaré inéligible !

Who's next ?

Friday, June 5, 2009

Invitation









Première
(pour l'équipe)

Mercredi 10 juin 2009
à 20h00
au 34

Projection de:
"L'aurore, quelque part ou jamais"
2009 - 0h54
Production "Comme à la maison"

d'après "Sucre de pastèque"
de Richard Brautigan

La fille d'à coté

It's For You
Durée: 2'14

Toute la scène Swinging London...
Twiggy, Sandie Shaw et Cilla Black, "la fille d'à coté" !

Priscilla White, aka Cilla Black.
Incroyable voix.
Avant Shirley Bassey...
Ecoutez "It's For You" On croirait entendre le générique d'un James Bond !
Après les 2 icones citées plus haut, Cilla Black est l'archétype de la Girl Next Door.
Mais dès qu'elle chante!
La grisaille quotidienne s'évapore...

Wednesday, June 3, 2009

Puppet on a string

There's Always Something There To Remind Me
Durée: 2'43

Swinging London !
Sandie Shaw "est" la chanteuse qui incarne le mieux cette période.
Androgyne comme Twiggy, mais avec frange et pieds nus, c'est l'idéal féminin de l'époque. Et si Twiggy n'a que quelques chansons à son actif, Sandie Shaw aligne les titres et les tubes. Voix blanche, Pop superficielle mais inoubliable ! A tel point que Morrissey (The Smiths) l'affichera sur ses pochettes, Paul Weller (The Jam) la reprendra sur scène.
Des années après.

Nicolas Ungemuth ira jusqu'à écrire:
(...) Sandie Shaw a tout pout elle. C'était l'Audrey Hepburn Pop. Chic, délicate, faisant tout avec grâce et distinction.
(...) Sandie Shaw était les Sixties. Les Sixties étaient Sandy Shaw !

Oublions içi la version française de cette chanson de Burt Bacharach, reprise par Eddy Mitchell, qui est au Swinging London ce que Bigard est à l'humour...

(à suivre)