Monday, May 14, 2012

Noir c'est noir !



La noirceur de la série anglaise,
Diffusée ces jours-ci,
Luther, n'a d’égal que
Le beauté et le charisme
Des deux comédiens principaux.
Ruth Wilson et
Idris Elba (The Wire).
Chronique a venir
Prochainement sur cette
Inquiétante et fascinante
Descente aux enfers dont
L'équivalence pourrait être
Les récits de James Ellroy.

Stayin' Alive

Saturday, May 12, 2012

I Confess (2)


Profitons de ces quelques jours d’état de grâce pour faire le point une bonne fois pour toute.
J’ai tout tenté. Essayé en étant détendu. A  jeun (c’est le pire). Fatigué. En mangeant. En faisant du rangement. En regardant la TV. En n’étant même pas chez moi.
Et bien le Hard Rock c’est impossible !
Je ne parle pas de dégoulinades FM, non, du vrai ! du brutal ! La matrice en quelque sorte.
A la fin de l’age d’or des Mods (62/66)  quelques groupes forcèrent les traits du Rock Garage et déclinèrent sévère façon Cro-magnon (gilet de peaux, bottes à franges et…moustaches). L’excellent groupe The Move en est un bon exemple. D’autres s’affirmèrent (sans doute le plus intéressant,) dans le Rythm’ n’ Blues et la Northern Soul.
Enfin des nouveaux apparurent et, en une (pseudo) rupture, firent un rock (dit) Progressif  et pour certains Hard (sic). Avec toutes les perméabilités possibles. Laissons de coté l'aspect théâtral, troubadour habillé en elfe du rock progressif et regardons la branche néanmoins sur-dramatisée: le Heavy Métal.
Soit, pour ne parler que des anglais (MC5 Respect !) : Led Zeppelin, Black Sabbath, Uriah Heep et Deep Purple.
L’avantage avec Internet est que l’on peut faire quelques économies en ne filant plus de tunes à des groupes vivant royalement de leur royalties.
Donc je vient d’écouter les intégrales des sus nommés et le répété constat : Pas possible !
Sauvons cependant avant boursouflure et parmi une discographie pléthorique (euphémisme), quelques choses:
Un titre de Uriah Heep (par gentillesse).
Les 2 premiers  albums de Black Sabbath (pour leur implication politique).
Les 4 premiers  opus (et je suis large)  de Led Zeppelin (pour l’invention du genre Heavy Métal).
Les 6 premiers albums studio et 2 live de Deep Purple (sur 35 albums environ).
Pour ces derniers, les choses se compliquèrent assez tôt malgré une position assez originale pendant leur meilleure période 68/72.
Tout comme Jimmy Page  avec Led Zep,  l’organiste pourpre Jon Lord venait d’un excellent groupe Mods les Artwoods. Deep Purple proposa même des relecture (mièvres) des Beatles ou des reprises Mods/psychédélique (Hush) . Le tout étant, malgré des morceaux qui s’allongeaient d’albums en albums, une musique hybride assez stimulante (guitare et surtout orgue) assez personnelle. Y compris dans les mix d’orchestre symphonique et de Pop Music (2 ans après les Moody Blues, mais quand même).
Et puis tout arriva. Les riffs de guitare. Les soli de batterie ou guitare de 20 minutes, etc. La fin quoi. Que le Punk (eh oui toujours) paracheva. Y compris dans son versant Fashion.
Le Hard Rock fut (est) une parenthèse dans ces relations étroites que les musiciens (et le public) entretiennent avec leurs tailleurs.
Avec les hard rockers, l’adage Mod suivant « Vous pouvez critiquer mon talent pas mon tailleur » doit impérativement être lu à l’envers !!!
D'ailleurs il n'y à qu'à regarder le look des AC/DC, Iron Maiden, Metallica, et le reste de la liste soit 7 856 groupes environ pour s'en apercevoir.

Stayin' Alive !

Monday, May 7, 2012

Qu'elle ne cesse !


La nuit à duré.
Difficile de s'endormir.
Trop de tensions depuis toutes ces années.
Mais voilà. Le plus dur reste à faire.
Alors pour quelques temps encore.
Ce regard.
Qui nous change de ceux, anxiogènes
De ces derniers jours.
Donc celui de Twiggy.
Face caméra.
Pourquoi ?
Pourquoi pas !
La mélancolie nous
A gardé vigilant.
Qu'elle ne cesse !

We Shall Overcome !

Ciao pôv’ con !


Voilà qu’enfin l’injonction a fonctionné !
J’en ai les larmes aux yeux,
Et je ne suis pas le plus malheureux dans ce pays !
(Au monde sans doute, mais ici ?).
C’est vous dire la joie immense d’avoir
Torpillé la vulgarité, le mensonge, la haine,
Le Nicolas Bling-Bling et la Carla Blang-Blang (*)
Mais aussi l’omniprésence de la pensée unique
Et triomphaliste de la bourgeoisie
Et de ses valets volontaires ou inconscients !
Ce qui n’est pas un gros mot, ni une insulte,
Alors que « «Peuple » dans la bouche de certains
Sonnera toujours comme un abcès (**),
Mais de rappeler, ici encore,
Que nous sommes et resterons
Non réconciliés.

Alors maintenant ?
Qui ne sonne pas comme le
Que faire ? de Lénine, mais comme une invite
A la vigilance, dans la joie
Et la lucidité.
Pour reprendre, sur l’air des lampions
Et à l’injonctif,
Une phrase de campagne,
Et bien maintenant
Et demain:
Nous ne lâcherons rien !

Stayin’ Alive ! (***)


(*) D’un cours de guitare sommaire de Boby Lapointe : « Une page de bling, une page de blang… »
(**) Pfuitt ! Nadine Morano me comprendra !
(***) Mon correcteur automatique m’indique une faute sur « Stayin’  Alive » et me propose comme occurrence « Staline ». Quoi Staline vivant ? Il n’y a plus qu’a Droite et chez quelques nostalgiques communistes qu’un tel désir à valeur de réalité. Le « vieux » Léon m’accompagnera toujours.

Saturday, May 5, 2012