Thursday, May 6, 2010

Well, Well, Welles,



De 1970 à 1976 Orson Welles (1915-1985) tourne un film qui restera inachevé.
John Huston, Peter Bogdanovich et Oja Kodar sont de la distribution.

The Other Side of the Wind se présente comme « deux films qui se développent en parallèle, parfois presque simultanément. Le premier est le documentaire du dernier jour de la vie d'Hannaford. Le second, le vrai film réalisé par Hannaford, celui qu'il était en train de faire avant de mourir, au cours du déroulement du premier. Ce film est projeté pour les invités de Hannaford, dans la salle de projection privée de son ranch ».
Oja Kodar, la dernière compagne d'Orson Welles, raconte dans le livre The Other Side of The Wind (*) que l'histoire du film vient de la mise en commun de deux histoires inventées respectivement par elle et Welles. Welles aurait eu l'idée du personnage d'Hannaford par le biais du travail de son ami Bogdanovich.
Le film ne serait pas sorti, selon Welles, par la faute de son associé iranien, beau-frère du Shah,qui aurait bloquer le négatif pendant plusieurs années.



« Je n'arrivais pas à dormir et, tout d'un coup, j'ai pensé : "j'ai une histoire sur un vieux metteur en scéne, ça fait des années que j'y travaille. Plusieurs voix raconteront l'histoire. On entendra des conversations enregistrées, sous forme d'interviews, on verra des scènes très diverses qui se déroulent simultanément... Il y aura des gens qui écrivent un livre sur lui, plusieurs livres. Des documentaires... Des photos, des films, des bandes sonores. Plein de témoignages... Le film sera un assemblage de tout ce matériau brut. Pense au montage, quel défi, et comme ce sera amusant (...)(Orson Welles à Peter Bogdanovich).
Après avoir débloqué les nombreux problèmes liées aux ayant-droits, Peter Bogdanovich s'est mis à la tâche pour tenter de finir le montage du film, comme Welles le lui aurait demandé,allant même jusqu'à spéculer, (Variety 2009), une sortie du film en mai 2010 pour le Festival de Cannes.
Le film (inexistant) est assez troublant, Welles rentre dans la carrière grâce à un ovni (Citizen Kane) et aurait pu la conclure sur ce météorite !
Le Cinéma aurait-il le même visage aujourd'hui ?
Oja Kodar est magnifique !
Je veux voir ce film !!!

(Post paresseux. L'essentiel provient de Wiki...Pour me racheter, je pars à Cannes vérifier !)

(*) The Other Side of The Wind (Éditions des Cahiers du cinéma / Festival international de Locarno, 2005)

Tuesday, May 4, 2010

Elégance


03.05.10
Bataclan
Paris
20.51
Tindersticks

Il ne fallait pas arriver en retard.
20.13.
La première partie en est déjà au dernier titre ! Pour un concert annoncé à 20h...
Le temps d'une bière et la chaleur monte. Trop de monde et loin du bar pour remettre ça.
Curtis Mayfield dans la sono ne tempère pas l'impatience.
20.51.
Noir.
Rassurés!
Le dernier album, s'il divise, passe trés trés bien sur scène!
Dans une salle comble le concert s'ouvre sur les deux premiers morceaux de l'album (1), le dansant Falling Down the Mountain et le très fragile Keep You Beautiful. Equilibre du concert. La set liste est remarquable (dans le désordre): El Diablo Rojo, Dying Slowly, The Flicker of the Little Girl, Comme Feel the Sun, The Other Side of the World, Peanuts, Harmony Around my table, She Rode me Down, Black Smoke, Factory Girls,...
Entres autres.
Et puis Sometime it Hurts, avec applaudissements de Stuart A. Staples pour la chanteuse Lhasa, disparue récemment, qui interprétait le titre avec lui sur l'album Waiting for the Moon...
Quelques instrumentaux. Un faux rappel.
Can We Start Again (sans doute une de mes préférées). Vrai Rappel.
Titres cités plus haut et le douloureux et ultime All The Love, arraché semble-t-il par Stuart a ces camarades dans les coulisses. (sourires)
A peine deux heures viennent de s'écouler en l'espace de ce que nous pensons n'être qu'un titre.
Il y des soirées qu'on ne voudraient pas voir se terminer.
C'est l'ultime geste mélancolique (*) de ce groupe.
Imposer l'élegance.
Le show est dépouillé. Sobre.
On sort tant bien que mal. Du monde prés du stand tee-shirts et albums. Quelques raretés cependant (album en public tirage limité)
Untanks, groupe d'ouverture est là aussi, a vendre son album. Je n'en pense rien. Pas le temps d'avoir écouter.
On reproche au Tindersticks de ne pas marquer de distance entre la scène et l'album. Qu'en serait-il autrement?. Un groupe dont la musique (la voix) est au bord de la cassure. Que cela soit dans le volume sonore ou le chuchotement....
Réduit à la formule centrale du trio originel (Stuart A. Staples, Neil Fraser et David Boulter) depuis le départ des 3 autres (Dickon Hinchliffe, Alastair Macaulay et Mark Colwill) le groupe de Nottingham est à géométrie variable suivant les albums.
Ce soir ils étaient 6.
De nouveau!

(1) Chroniques sonics #9 (08.02.2010)
(*) Il a été décidé de citer dans le maximum de Posts : Mélancolie

Sunday, May 2, 2010

Celles du 19ème


Toujours les 60'.
Mais celles du 19ème siècle.
A l'époque du Temps des Cerises (1866)*.
Avant qu'il ne résonne à nouveau.
Que la musique de The Move,
Mods anglais, avant de devenir
D'abominables chevelus,
Qui accompagnent ce Blog
De leur Blackberry Way (1968)
Ne change.
Au Citoyen Clément
Un clin d'oeil détourné,
Dont les paroles suivantes pourraient être:
(...) Goodbye Blackberry Way
I can't see you
I don't need you
Goodbye Blackberry Way
Should you are be back another day.
What Am I suppose to to now?
(...)
Post qui n'a aucun interêt,
Si ce n'est pointer
La si mélancolie
Particulière de ce mois de
MAI.

(*) La référence est à lire 5 ans plus tard. Sa création sous Napoléon, ne relèvant d'aucun écho particulier...avant La Commune de Paris !

Stayin' Alive !

Photo: Georgy Pichery (norman_isaure) 2003

Lost in the (h)air




Beaucoup de monde !
Lors du concert surprise du groupe Ghost Cities au 34 !
Alors que s'annonce le 1er album, le groupe parisiano/brestois, plutôt en forme à livré un set ramassé (3/4 d'heure) dans une vrai furie Rock ! Ouvrant avec le désormais classique (même si le groupe n'a donné que peu de concerts) Cool Slow (coleslaw) imprimant le tempo Northern Soul de la soirée.
Les quatre membres ont déroulés ensuite les titres de l'album dans l'hystérie la plus totale ! Etaient-ce les sosies de Phil Man et Patrick Eudeline en grande conversation au bar qui ont convaincu l'ami G de se raser la tête ou la reprise de I Wanna Be Your Dog des Stooges ? (cf: photos)
Moment inoubliable !
Au rappel.
Elégant.
L'auditoire reprenait en coeur What Can I Do ? et le bien nommé Too Drunk Too Drink.
Cela tombait bien.
La Vodka faisait défaut.
Le jour se levait.
La nuit avait été courte.
Le premier métro s'avançait !

Saturday, May 1, 2010

Après la Bombe...



Un peu d'insouciance...
Après la Bombe.
A la même époque que
Les romans d'Allan Sillitoe.
Les carcans résistent !
La Mode est dans la rue...
Elle y fera un
Retour à la fin des 70'
Après le grand
Recyclage Punk.
Et puis
Ce sera
Fini
Elle se copiera !
...

Curieux de voir
Que 50 ans
Après.
C'est la modernité qui se dégage de ça.
Pauvreté des créateurs
Actuels !

(On ne lasse pas de croiser Twiggy, Mary Quant...Patrick Mc Nee)