Monday, November 29, 2010

Chronique Sonic # 11 (John Pantry)


Leigh-on-Sea.
Southend.
Cote Est de L'Essex.
England.

Lorsque l'on fait des recherches sur John Pantry, le bonhomme apparait dans la rubrique Rock Chrétien. C'est que ce fils de Méthodist est lui même pasteur depuis 1990.
Ce n'est pas ce qui interesse ici. Même si l'histoire du Rock en est peuplée.
Revenons plutôt à l'Age d'Or. D'après Mods. La deuxième partie des Sixties donc.
Ingénieur du son du studio chez IBC, Pantry travaille avec Eddie Tre-Vett, produit et enregistre Donovan, les Small Faces, les Bee Gees (d'avant la catastrophe !), les Who, Jimi Hendrix et Cream, entre autres. Mais il était bien plus qu'un Ingé Son doué.
Jouant sous son nom ou avec Peter and the Wolves, The Factory, The Bunch, Wolfe, Norman Conquest et Sounds Arounds. (1966 - 1971) : Musicien, chanteur, parolier, pianiste, etc...
Groupes aux noms interchangeables, souvent le même Line-up. Technique rusée de producteur lorsque les groupes ne rentraient pas assez de singles dans les Charts. De tous, Peter and the Wolves est sans doute le plus célèbre. Avec The Factory. Et Sounds Arounds aussi.
A l'écoute du double Cd "The Upside Down World of John Pantry" (paru en 2009 chez Wooden Hill), on s'apperçoit très vite que la période 67/69 est un age d'or rempli de pépites Popsyke qui ne vous lâchent pas (au hasard): Red Chalk Hill, Spare a Shilling, Upside Down, Mississippi Paddleboat, Pitsea Pub, Battle of Trafalgar, Smokey Wood Air,... 53 tracks imparables !
Sans compter une ouverture avec The Factory et le morceau Try A Little Sunshine (qui n'a rien à envier au magistral Armenia City in The Sky des Who, enregistré et mixé aux Studio IBC. Justement. 2 ans avant. '67
Admirable mélodiste (ça sonne mieux !), la Beatlemania lui à fait de l'ombre! Comme à tant d'autres !!! Et il ne pouvait rivaliser avec les Kinks. Pas de riff à se mettre sous l'oreille. Coté "mélodie" par contre ! certaines n'auraient pas dépareillées chez les frères Davies.
Lorsque les enregistrements et les groupes, lui laissaient du temps, John Pantry, hantait le studio IBC et profitant d'heures de liberté de celui-ci, enregistrait quantité de démos. Le son n'est pas parfait. Mais elles figurent en bonne place sur ce Cd indispensable à tout amateur des Late Sixties British Pop.

Pour eux et pour les autres, cette anthologie tombe à point nommé: Les LSBP font leur grand retour. Ce n'est pas nouveau.
Quand on vous dit que ce monde va à l'envers...
Upside Down !

"The Upside Down World of John Pantry" (Wooden Hill, 2009)

(Elles figurent aussi en bonne place sur l'un des films français le plus original de ces 5 dernières années: La France (2007) de Serge Bozon)

Saturday, November 13, 2010

Sans compter #2

Ca y est !
Samedi 13/11/10
19 heures et quelques...
La Droite vient de baisser
Les rideaux du train et
Souffler dessus pour faire
Croire qu'elle avance...
C'est sans compter
La tempête !
Prochaine !

Bonjour chez vous !

Sunday, November 7, 2010

Serge en Major



La conférence/performance de ce samedi 6/11 à Beaubourg dans le cadre de la résidence de Serge Bozon réunissait le duo comique Eric et Ramzy et convoquait Eric Von Stroheim (extraits de films). L'idée était simple : Comment parler à la fois du réalisateur/acteur autrichien et de la place singulière du duo dans le cinéma français et dans le burlesque en particulier ? Si le postulat de départ, (le ressort comique de la performance "Eric Von Ramzy"), s'appuyait sur une idée de scénario (vague ressemblance), les liens que tissait SB, creusaient une idée du cinéma, plus particulièrement des questions de mise en scène. Les films de ou avec Stroheim, sa volonté de controle absolu ou la nature particulière de son jeu (sa diction et ses déplacements) posait les enjeux du cinéma: la place du corps comme lieu du Cinéma.

Le ton de la soirée, à glissé doucement du terrain (miné) convenu du "vous attendez de nous un show" aux questions plus précises et cinéphiliques relatives au style de comique d' E et R. Leurs choix et regards, loin de l'image réductrice "d'amuseurs", révèlaient notamment des interrogations sur le rapport aux formes d'identifications, de rythmes internes au plan, etc.
S'ils sont uniques (bien que deux) dans le cinéma français (territoire du cahier des charges), la seule filliation que nous pouvons trouver est sans doute du coté de la bande des Monthy Python. Goût pour la langue et l'écriture, sens de l'absurde. De ce point de vue, leur présence dans Steak de Quentin Dupieu est à ce titre éloquente.
Le plateau semblait évoluer dans le cadre d'une émission de TV à laquelle participeraient les allumés anglais, abordant des questions sérieuses dans un numéro d'équilibristes/burlesques sans filet. Physique. A l'image d'une joute entre Langue (Serge Bozon) et Corps (La gestuelle d'Eric et Ramzy).
D'ailleurs, ce duo n'est-il pas à la fois fusion (corps) et séparation (langue)?
1+1=1 ?
Il aura fallu un peu de temps pour que le rythme des échanges trouve sa place. Chacun se lançant dans cette performance en se protègeant, comme un boxeur, puis baissant peu à peu la garde, se livrant au final.
Montrant tout le sérieux de l'affaire, derrière l'humour premier du postulat.

Thursday, November 4, 2010

Au pays des merveilles de Juliet

Juliet Berto (1947 - 1990)

Le titre du post d'hier,
Me fit penser à JB.
Elle débuta dans ce film de JLG
En 1966.
Actice, réalisatrice, écrivain...
S'il y à une icône de la Nouvelle
Vague,
C'est bien elle.
Juliet Berto.
Définitivement.
Son "pays des merveilles":
Le cinéma !
Fébrile domicile pour
Son humour et sa beauté.
Et pour le réalisme poétique
De ses films.
Ce pays existe toujours...
La Chinoise,
N'ouvre plus son courrier
Depuis 20 ans.

Stayin' Alive !

Wednesday, November 3, 2010

Deux ou trois choses...

Mods de Serge Bozon (2003)

Lu sur le site de Beaubourg:
Du 4 au 14 novembre, Serge Bozon investit le Centre Pompidou et revisite 100 ans de cinéma français 10 jours durant avec la complicité d'acteurs du 7ème art, d'artistes et créateurs contemporains. Cinéphile compulsif, critique amoureux du « cinéma à l'œuvre », Serge Bozon est avant tout l'un des plus brillants cinéastes français de la jeune génération, déjà auteur de trois films très remarqués dont La France, récompensé par le Prix Jean Vigo en 2007. Avec Beaubourg la dernière Major !, il s'empare pendant 10 jours du Forum du Centre Pompidou et relève ce défi, en étroite collaboration avec Pascale Bodet, elle-même réalisatrice (Impeccables garde-à-vous, Le carré de la fortune…) et critique. Le Centre Pompidou devient sa plateforme de création : il traverse un siècle d'histoire secrète du cinéma français, en compagnie de ses invités, parmi lesquels Raoul Ruiz, Eric et Ramzy, Barbara Carlotti, Luc Moullet, Riad Sattouf, les frères Larrieu et bien d'autres encore, chorégraphes, musiciens, au fil de spectacles, conférences-performances, projections inédites, concerts. Il ré-habille donc le Centre Pompidou en « major » de cinéma, et y tourne parallèlement son nouveau film, l'Imprésario, écrit par Axelle Ropert, chaque jour en direct et en public.

Expérience à ne pas rater donc !!!

http://www.centrepompidou.fr/

Tuesday, November 2, 2010

Guns ! Guns ! Guns !



Voilà.
Le cinéaste / écrivain / musicien
FJ Ossang revient
Avec ce 4è long métrage.
Après Silencio, il y 4 ans.
Dharma Guns / La succession Starkov
Sélectionné à Venise et Moscou
Semble être le prolongement
Du déjà somptueux
Trésor des Iles Chiennes.
On espère apprècier très
Rapidement sur grand écran
Le nouvel opus
D'un des plus grands
Cinéastes.

Chiffres

"Selon la Police..." (Monochrome Noir #15 120 x 245)

" Selon les organisateurs..." (Monochrome Noir #68 120 x 245)

Bonjour chez vous !