Saturday, April 21, 2012

Bye Bye !


(dans le désordre)
Nicolas Sarkozy
NKM
Jean-François Copé (mon préféré)
Claude Guéant
Xavier Bertrand
Frédéric Mitterand
Rachida Dati (oups)
Valérie Pécresse
Et les autres
On vous dit Bye Bye
Et à jamais !

Vous ne pouvez-pas
Savoir le plaisir que cela fait
De taper vos noms pour
La dernière fois !!!

Bonjour chez vous !


Friday, April 20, 2012

I Confess !

Alors que dans quelques jours, quelques heures, je m'apprête à porter ma voix sur une liste, qui si elle n'est pas à la Gauche de la Gauche de la Gauche, n'en ai pas loin, je viens de recevoir le CD de Droite commandé il y peu.
Quoi ? Qu'ouïe-je ? Ici là, sur ce blog ?
Je m'explique.
En fait il s'agit du cd vinyle replica de l'album de 1974 Rock and Roll Star de Dick Rivers. Qu'il soit de Droite n'a en fait aucune espèce d'importance içi. L'essentiel du Rock produit en France dans les Fifties et une partie des Sixties l'était. Mais était-il de Gauche ailleurs ? Sans doute pas, excepté chez les musiciens chroniqueurs de leur quotidien peut-être? Là n'est pas l'objet de ce Post.
En fait cet album, comme celui réalisé par le frère ennemi Eddy Mitchell en 71 au titre preque semblable Rock and Roll, en lettrage gothique, enregistré à Londres et dont une partie des textes est directement issue de l'agitation sociale post soixante-huitarde (de Gauche?), à été important dans ma pré-adolescence.
Et comme celui de Schmoll longtemps convoité, l'album de DR a été acheté pour retrouver un moment particulier.
J'étais fan (le suis) de David Bowie (Aladdin Sane) dès 73 et en 74 je découvris un Ep des Who, le morceau tiré de Quadrophenia (ma bible) "The Real Me". Ce qui sera pour moi l'approche visuelle du mouvement Mods après l'album de reprises de Bowie "Pin Ups" acheté le 28.02.74. Tous mes potes du quartier écoutait du Rockab' français et Elvis. Moi pour je ne sais quelle raison, si ce n'est me convaincre que les Who et Bowie ne faisaient ça que pour moi, je leur renvoyais sans cesse à la figure, la supériorité de mes groupes d'élection (d'où le début de ce post !). Impossible d'aimer ces français !
Malgré tout, dans cette mauvaise production, 2 titres me restèrent et résonnèrent longtemps à mes oreilles. L'un, "Gwendoline", d'Eddy Mitchell et l'autre "Maman n'aime pas ma musique" sur l'album de DR. Morceaux que j'écoutais en boucle, puis oubliais de longues années pour en avoir envie de nouveau il y à peu.
Donc voilà que la fausse galette de Dick Rivers est arrivée chez moi (*). La pochette dessinée est toujours aussi nase. L’intérieur toujours kitch (le fantasme du rock US). Les notes de pochettes me réjouissent. J'y retrouve des noms découverts depuis chez d'autres, Jean-Pierre Alarcen, le guitariste fou de François Béranger, un enregistrement par Dominique Blanc-Francard à Hérouville, studio de Michel Magne. Et puis surtout, 2 titres signé par l'immense Alain Bashung (avec un "c" encore à l'époque). C'est du Bashung d'avant avant. Mais c'est marrant, un rock qui se distingue déjà. Qui plusieurs années après, avec d'autres (Manset), me fera aimer un certain rock français, poétique et chroniqueur.
Sinon l'album me revient dès la première écoute. Assez anecdotique. Sur "Hey Mammy", le niçois déplore que le Rock vieillisse. Il y a contribué, mais l'Histoire viendra balayer tout ça, a peine moins de 2 ans après, le Punk salutaire redonnera une jeunesse au Rock et à la révolte. Et surtout il y a ce titre "Maman n'aime pas ma musique", qui n'a rien perdu de son humour, de son riff très Stones, qui justifie l'immense plaisir de retrouver ces matinées pluvieuses de décembre 74 ou j'écoutais un peu honteux du rock français.

Stayin' Alive !

(*) Lâchement commandé sur Internet. Hors de question que je me compromette chez mon disquaire avec le vinyle sous le bras.


Friday, April 6, 2012

Apache !


L'acquisition en dur, soit en CD (depuis la disparition précoce de mes k7 audio), de l'intégrale du poète apache et dandy Jean-Roger Caussimon précède de peu l'explosion sur le devant de la scène politique de Jean-Luc Mélenchon. Y voir une relation de cause à effet serait audacieux.
Et si ?
L'homme, ami de Léo Ferré, qui à, entre autre, chanté La Commune, le Sébasto, la Liberté, Paris, la jeunesse libre, L'amour, est une figure majeure (et trop discrète) d'une forme d'insoumission populaire et mélancolique qui pourrait être la parfaite bande son de cette campagne présidentielle.
C'est un peu long. Mais ça dit ce qui est nécessaire.

Entourloupé par les malfrats
Et succombant sous les contraintes
Je change de style, les gars!
J’abandonne les demi-teintes
Je tire à vue et dans le tas
Bordel à cul ! Charrette à bras!
Verlaine avait au moins l’absinthe
(Qu’en 14 on interdira)
Il en tirait de douces plaintes
Et des rimes de cent carats…
Sacré bordel de vierge enceinte !
On me vend du faux Mascara…

Est-ce le tocsin ou le glas ?
Une cloche invisible tinte
Et cette horrible rumeur-là
C’est l’an 2.000 qui se pointe
Du côté de Mururoa
Bordel à cul ! Charrette à bras !
La cote d’alerte est atteinte
Dans le Sahel et le Biafra.
Devant leurs vaches sacro-saintes
Les Hindous sautent les repas…
Sacré bordel de vierge enceinte !
Quelle idée de naître là bas…

Dans la patrie de Neruda
Les aurores se sont éteintes
Partout l’on se heurte aux soldats
Chaque minute est une crainte
Un gadget «made in U.S.A. »
Bordel à cul ! Charrette à bras !
Le pape, à Rome, les mains jointes
Prie, Ora, pro nobis, ora…
Puis, à la fin de sa complainte
Lance une bulle « ex cathedra »
Sacré bordel de vierge enceinte !
Au grand jamais n’avorteras !

Dans un hôtel à cancrelats
Une fille horriblement peinte
Sur un lit bancal et sans draps
Attend qu'aboutisse l'étreinte
D'un mich’ton qui n'en finit pas
Bordel à cul ! Charrette à bras !
Nous, comme putes, l'on s'éreinte
Pour le gîte et le bout de gras !
La liberté déjà restreinte
Au fil des jours met les adjas
Sacré bordel de vierge enceinte !
89 c'est vieux déjà …
Sacré bordel de vierge enceintes !
Réinventons le "Ça ira" !

Bordel à cul. Jean-Roger Caussimon (1975)

Bonjour chez vous !

D'ailleurs voilà!



Pierre Desproges
Réquisitoire des Flagrants Délires. 1982

Lui c'est Régo !


Luis Régo
La journée d'un fasciste ordinaire !

Je connaissait mais n'avais jamais vu. L'image.
Marrant et normal de voir Luis Régo un peu crispé.
A propos de fascisme, il a fuit le Portugal en 1960.
Et sur scène, l'invité du jour.
Lui en sait aussi beaucoup sur le fascisme.
Pour des raisons différentes !
D'ailleurs, juste avant Régo, Pierre Desproges dans
Son réquisitoire avait théorisé sur la possibilité
De rire de tout. Mais pas avec tout le monde !
Narurlich !

Stayin' Alive