Monday, September 5, 2011

Mélancholia, mon amie.

Mélancholia de Lars von Trier

Max et les ferrailleurs de Claude Sautet

Vu l'un après l'autre.
Soit Max après Mélancholia.
A quelques heures.
Et l'un ne nous guérit pas de l'autre.
Qui, du reste, voudrait guérir d'un des plus beaux films jamais vu ? Mélancholia.
Après une des séquences d'ouverture les plus virtuoses, et qui en quelques "tableaux", tient tout le film, on pu craindre le pire : une sorte de Festen avec des moyens. Et puis non, très vite, quelque chose se joue. D'immense et d'intime. Et ça enfle pour devenir plus grand que la Terre et tout ce qu'il y a dessus. Comme si du banal et commun (un mariage), de l'avenir et du bonheur, quelque chose venait s'interposer, nous dire que de toute façon ce n'est qu'Image et Artifice. Un jeu social. De dupes. Que seule La Mélancolie, nous rend lucide.
En inversant les rôles, en moins trivial, (quoique), on revoit Vertigo. Sa part démonstrative. On déroule le Double.
Une forme de Dialectique de la Lucidité.
Et Tristan et Ysolde de Wagner nous renvoi à Bernard Herman et Alfred H, ou bien le contraire. Alors on a presque envie de crier. Dans la salle et de dire Stop ! tant toute cette émotion est insupportable.
Et personne ne pourra nous guérir.
Surtout pas le regard de Romy S.
Ultime.
Quelques heures après.
Après la fin du Monde.

Stayin' Alive (et lucide !)

Post écrit en écoutant Lulu dont la chanson Let's Pretend (1967) commence par ces mots "I Only Live Because You Love Me"


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