03.05.10
Bataclan
Paris
20.51
Tindersticks
Il ne fallait pas arriver en retard.
20.13.
La première partie en est déjà au dernier titre ! Pour un concert annoncé à 20h...
Le temps d'une bière et la chaleur monte. Trop de monde et loin du bar pour remettre ça.
Curtis Mayfield dans la sono ne tempère pas l'impatience.
20.51.
Noir.
Rassurés!
Le dernier album, s'il divise, passe trés trés bien sur scène!
Dans une salle comble le concert s'ouvre sur les deux premiers morceaux de l'album (1), le dansant Falling Down the Mountain et le très fragile Keep You Beautiful. Equilibre du concert. La set liste est remarquable (dans le désordre): El Diablo Rojo, Dying Slowly, The Flicker of the Little Girl, Comme Feel the Sun, The Other Side of the World, Peanuts, Harmony Around my table, She Rode me Down, Black Smoke, Factory Girls,...
Entres autres.
Et puis Sometime it Hurts, avec applaudissements de Stuart A. Staples pour la chanteuse Lhasa, disparue récemment, qui interprétait le titre avec lui sur l'album Waiting for the Moon...
Quelques instrumentaux. Un faux rappel.
Can We Start Again (sans doute une de mes préférées). Vrai Rappel.
Titres cités plus haut et le douloureux et ultime All The Love, arraché semble-t-il par Stuart a ces camarades dans les coulisses. (sourires)
A peine deux heures viennent de s'écouler en l'espace de ce que nous pensons n'être qu'un titre.
Il y des soirées qu'on ne voudraient pas voir se terminer.
C'est l'ultime geste mélancolique (*) de ce groupe.
Imposer l'élegance.
Le show est dépouillé. Sobre.
On sort tant bien que mal. Du monde prés du stand tee-shirts et albums. Quelques raretés cependant (album en public tirage limité)
Untanks, groupe d'ouverture est là aussi, a vendre son album. Je n'en pense rien. Pas le temps d'avoir écouter.
On reproche au Tindersticks de ne pas marquer de distance entre la scène et l'album. Qu'en serait-il autrement?. Un groupe dont la musique (la voix) est au bord de la cassure. Que cela soit dans le volume sonore ou le chuchotement....
Réduit à la formule centrale du trio originel (Stuart A. Staples, Neil Fraser et David Boulter) depuis le départ des 3 autres (Dickon Hinchliffe, Alastair Macaulay et Mark Colwill) le groupe de Nottingham est à géométrie variable suivant les albums.
Ce soir ils étaient 6.
De nouveau!
(1) Chroniques sonics #9 (08.02.2010)
(*) Il a été décidé de citer dans le maximum de Posts : Mélancolie
Bataclan
Paris
20.51
Tindersticks
Il ne fallait pas arriver en retard.
20.13.
La première partie en est déjà au dernier titre ! Pour un concert annoncé à 20h...
Le temps d'une bière et la chaleur monte. Trop de monde et loin du bar pour remettre ça.
Curtis Mayfield dans la sono ne tempère pas l'impatience.
20.51.
Noir.
Rassurés!
Le dernier album, s'il divise, passe trés trés bien sur scène!
Dans une salle comble le concert s'ouvre sur les deux premiers morceaux de l'album (1), le dansant Falling Down the Mountain et le très fragile Keep You Beautiful. Equilibre du concert. La set liste est remarquable (dans le désordre): El Diablo Rojo, Dying Slowly, The Flicker of the Little Girl, Comme Feel the Sun, The Other Side of the World, Peanuts, Harmony Around my table, She Rode me Down, Black Smoke, Factory Girls,...
Entres autres.
Et puis Sometime it Hurts, avec applaudissements de Stuart A. Staples pour la chanteuse Lhasa, disparue récemment, qui interprétait le titre avec lui sur l'album Waiting for the Moon...
Quelques instrumentaux. Un faux rappel.
Can We Start Again (sans doute une de mes préférées). Vrai Rappel.
Titres cités plus haut et le douloureux et ultime All The Love, arraché semble-t-il par Stuart a ces camarades dans les coulisses. (sourires)
A peine deux heures viennent de s'écouler en l'espace de ce que nous pensons n'être qu'un titre.
Il y des soirées qu'on ne voudraient pas voir se terminer.
C'est l'ultime geste mélancolique (*) de ce groupe.
Imposer l'élegance.
Le show est dépouillé. Sobre.
On sort tant bien que mal. Du monde prés du stand tee-shirts et albums. Quelques raretés cependant (album en public tirage limité)
Untanks, groupe d'ouverture est là aussi, a vendre son album. Je n'en pense rien. Pas le temps d'avoir écouter.
On reproche au Tindersticks de ne pas marquer de distance entre la scène et l'album. Qu'en serait-il autrement?. Un groupe dont la musique (la voix) est au bord de la cassure. Que cela soit dans le volume sonore ou le chuchotement....
Réduit à la formule centrale du trio originel (Stuart A. Staples, Neil Fraser et David Boulter) depuis le départ des 3 autres (Dickon Hinchliffe, Alastair Macaulay et Mark Colwill) le groupe de Nottingham est à géométrie variable suivant les albums.
Ce soir ils étaient 6.
De nouveau!
(1) Chroniques sonics #9 (08.02.2010)
(*) Il a été décidé de citer dans le maximum de Posts : Mélancolie
N'ayant pu assister à ce concert et me doutant bien que vous y seriez, j'ai attendu votre post. Merci de nous faire si bien partager l'ambiance de ce moment.
ReplyDeleteJe comprends complètement ce sentiment d'après concert ou autres (film, soirée entre amis, voyage...), quand on ne veut pas que ça s'arrête, que l'on se sent remplie et que l'on voit venir le vide...
Je suis d'accord pour la mélancolie.