Sunday, August 22, 2010

Noir

C'était un de ces blocs de Central Avenue, panachés blanc et noir, pas encore entièrement occupé par des nègres. Je venais de sortir d'une modeste boutique de coiffeur où une agence m'avait signalé la présence probable d'un nommé Dimitri Aleidis, garçon de coiffeur en chômage. Affaire sans importance: sa femme s'était déclarée prête à dépenser un peu d'argent pour le faire revenir à la maison.
Je n'ai pas trouvé Dimitri Aleidis et sa femme ne m'a pas payé non plus.
(...)

Raymond Chandler. Farewell My Lovely (Gallimard 1948.) p.1

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