Saturday, August 29, 2009

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Willy De Ville 27.08.53 - 06.08.09

En forme d'hommage, la reprise d'un texte (à peine modifié) concernant WDV publié ici-même à l'occasion de la manifestation Filmer la Musique (cf: High Volume: Phantoms (Of Paradise ?)).

Fools Upon The Hill (France 2004 48') est un documentaire réalisé par Julien Gaurichon et Frédéric Bas en quelques jours sur une légende : Willy DeVille. Filmé dans la rue, sur le toit de l'immeuble, dans sa chambre d'hôtel, au CBGB l'homme raconte son Rock ! Revenu de tout (parfois de très loin) il évoque à sa façon ce que l'Iguane Iggy Pop déclarait a Virginie Despentes récemment:
VD: Qu'est-ce qui à été difficile, pour vous? Et de quoi êtes vous fier?
IP: Continuer et ne pas être tué. C'est ce qu'il y a de plus difficile. Et c'est ma grande réussite.
Willy DeVille
vient hanter les plans comme il hante l'histoire urbaine du Rock. Manteau Rouge, gri-gri, jabot, chapeau à plumes, entre Diva et marlou il est le grand metteur en scène de ce document. La grande qualité du film est que jamais les réalisateurs ne veulent être au-delà du mythe. Jamais l'image ne vient transfigurer la réalité. Imagine-t-on Lou Reed dans un palace, lit en satin et hôtel 8 étoiles ? Oui malheureusement, pas Willy !
Toujours disponible et à l'écoute. En témoigne cette longue scène avec le grand producteur Jack Nitzsche, les réalisateurs enregistrent du Réel. Jack Nitzsche mort 2 fois. Une première fois par son « ami » Phil Spector et la seconde, la vraie. Quelques jours après le tournage...
En écrivant ces lignes je réécoute « Le Chat bleu » de WDV qui commence par This Must Be The Night » et qui se conclu (le film aussi quasiment) avec le bijou mélancolique qu'est Heaven Stood Still.
Emouvant.

Willy DeVille était un Grand Monsieur!

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