En petite forme.
Le dernier festival de Cannes.
Tout à déjà été écrit, critiqué, chroniqué.
Les films. Les stars. Souvent au détriment du Cinéma.
Justement du Cinéma, il y en a eu.
Un peu.
Beaucoup au palmarés.
On le répète souvent.
Trop. Moi.
Le cinéma est affaire de revenant. Et Cannes n'a pas faillit.
Exemples. Exemplaires ?
Celui qui brilla par son absence. JLG. D'obscures raisons.
Ai-je mal vu depuis 30 ans (au moins)? Possible. Il me semble que le très poétique, dialectique et par conséquent politique Film Socialisme (oeuvre collective s'achevant sur l'explicite No Comment) comporte un Zoom !!!! Quand on sait ce que pense de cet effet "obscène" et anti-pictural JLG, c'est une raison de plus pour courrir revoir ce film "somme" ou l'on retrouve le cinéaste suisse au meilleur de sa forme (physique et artistique).
Il a donc fallu attendre quasiment l'ultime jour pour vivre une des plus belles expériences de cinéma.
Journée qui par son ambiance matinale ne devait pas trop dépayser le réalisateur venu de Bangkok. Triple contrôle pour accèder aux salles, CRS à tous les carrefours (Eh oui l'extrème-droite menaçait le film de Rachid Boucahreb "Hors-la -Loi" présenté le même jour).
Revenons au cinéma et à "Uncle Boumee, celui qui se rappelle de ses vies passées" d'Apichatpong Weerasethakul (dont on appris par Libération qu'il se fait appeler Monsieur Joe), oeuvre portée par les revenants et les apparitions drôles et poétiques, s'achèvant dans une thaïlande militarisée. No Comment!
Magnifique Palme d'Or et jury audacieux donc.
La rumeur annonçait même un concert surprise.
Il n'y avait que Jagger (as producer) et la foule pour présenter le documentaire Stones in Exile retraçant ce qui reste l'utime moment de gloire et donc de décadence des Stones lors de l'enregistrement du double album Exile on Main Street édité en 1972. Coupons le début et la fin du film de ses propos de stars invitées n'ayant rien à dire (Benicio del Toro " le Rock c'est bien " ???) et le film sera un remarquable montage d'archives et de photos nous replongeant 30 ans en arrière, effectivement avant que le Rock ne devienne (dans sa majorité) un pur produit a recycler les rebelles.
Les baskets de Jagger en son l'effet...
Bonus:
Puisque les plus beaux moments de Cinéma de Cannes tiennent à sa marge, l'enigmatique film de Lodge Kerrigan Rebecca H (Return of the Dogs), un Musical d'après le réalisateur, est à ranger parmi les plus grandes expérience de cette année.
Vite un distributeur !!!
No Comment !
Thank you for sharing a little bit of Cannes with us!
ReplyDeleteI forgot something: what are these shoes all about???
ReplyDeleteJe comprends mieux maintenant cette longue absence de posts (oui, on prend l'habitude), ainsi donc vous étiez à Cannes.
ReplyDeleteUn JLG et une palme pour monsieur Joe (non je ne relèverai pas le défi d'écrire son nom), de quoi vous combler!
Merci.
ReplyDeleteLe retour fut long...
ça fait du bien de revenir !