Friday, May 8, 2009

We are Mods ! We are Mods !

David Bowie Pin Ups 1973

28/02/74.
Puisqu'il faut bien commencer.
En fait le vrai début se situe en 1973 avec la découverte et donc l'écoute d'un album du même Bowie, Aladdin Sane, que le frère d'un ami de collège venait de se procurer et que nous écoutions après les cours.
Autant dire qu'Aladdin Sane fut mon disque de chevet, et j'y retourne d'ailleurs trés souvent.
Un Ep précéda l'acquisition de Pin Ups, précisément le 26/01/74, qui était la reprise d'Amsterdam de Mort Schuman/Jacques Brel, toujours par Bowie. Sur la face B, Sorrow, une reprise du groupe The Merseys.
Tout était déjà là.
Voilà.
C'est ici que les choses débutent sérieusement.

N'ayant pas beaucoup d'argent de poche, il fallait donc bien économiser pour acquérir le vinyl convoité. D'autant qu'il n'y avait pas de disquaire dans cette ville de banlieue parisienne. Sur le chemin du collège, une librairie/papetterie vendait accessoirement des disques et j'avais repéré Pin Ups.
Unique exemplaire.
En attendant d'avoir la somme nécessaire, la technique était de se rendre tous les soirs (pour que cela soit en place dès le matin) dans la librairie, vérifier si le vinyl était toujours là et le dissimuler parmi les disques du fond du bac, en espérant que personne ne pousserait aussi loin ses recherches.
Et puis, un soir j'ai ramené sur ma platine le Graal.
Ecoute fébrile. Surprise. Ce n'était pas ce que je connaissais de Bowie et c'était trés différent d'Aladdin Sane.
Car Pin Ups est un disque de reprises de Rock qui marquèrent le jeune David Jones, groupes Mods et Garage auxquels il rend un fidèle hommage : Easybeats, Pink Floyd, The Merseys, Them, The Who, The Pretty Things, The Kinks, etc...
Limité à la période 64/67 le disque reflète l'influence musicale de ces groupes sur le Rock, mais aussi sur les fringues, l'Image.
Très vite, je me suis approprié l'objet et très vite aussi, The Who par exemple, absolu du groupe Mod, pour moi, sont devenus la chose la plus importante.
En fait d'une certaine façon les Sixties sont toujours extrêmement présentes, dans les fringues, la musique, la culture populaire en général.
Le prouve, le receuil de chroniques de Nicolas Ungemuth et Philippe Manoeuvre "Garageland" édité chez Hoëbeke et consacrées à la période 64/68, paru ces jours-ci.
Quand à la présence "troublante" de Twiggy, mannequin et icone de cette période sur la pochette de l'album, cela reste un des facteurs de longévité de l'objet dans ma discothèque de chevet...

Pour clôre ce Post (qui en fait inaugure une série consacrée aux Mods et au Swinging Londond) voici d'une certaine façon mon Pin Ups II:

I'm The Face / The Who
Blackberry Way / The Move
Goodbye Sisters / The Artwood
I'll Keep On Holding On / The Action
Friday On My Mind / Easybeats mais la version de Bowie
I'm Your Kingpin
/ Manfred Mann
Here Come The Nice / Small Faces
How Does It Feel To Feel / The Creation
The Kids Are Allright / The Who
Girl Don't Let Me Wait / Timebox
Dead End Street / The Kinks
Good Morning Girl / David Bowie
My Friend Jack / The Smoke
Indian Rope Man / Julie Driscoll et Brian Auger
When I Think Of You
/ Twiggy
Sorry So / Hushpuppies

Ce n'est pas le tout , il faut que je me rachète des Clarks (originals) !

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