Monday, February 9, 2009

Motion Pictures #6

Call me when you get there. Please. #3

Le fait de voyager de nuit et d’arriver au festival du film de Berlin (même si ce n’est plus la première fois) nous plonge dans un état étrange. Fatigue ? Il y a de ça, mais cela accentue un état dans lequel nous plonge tout festival : Se retrouver très tôt le matin, au moment ou la ville s’éveille encore, parmi une communauté qui surgit dont on ne sait où et s’agite, dont le signe distinctif est le port du sac du festival. Rouge en 2009.
Communauté internationale, fashion diverses et variées, intérêts différents. Qui prend possession des rues, des cafés, des métros….


Alors on se plait à rêver. D’arriver dans une grande ville, (Paris ?) un matin de printemps (c’est toujours au temps des cerises….) ou une armée « mexicaine » surgissant des faubourgs, des hauteurs populaires, réinventerait la ville et la vie.
Réinventerait les couleurs et le noir. Le rire et le temps. Remettrait les choses dans l’ordre et réciproquement.
Pour le plus grand bien et pour l’avenir…

« Eh l’ami si c’est pour nous parler de la Commune. Ce n’est pas la peine ! »

(Qui sait ?....)

Vus aujourd’hui :
- Sometimes in August (Mitten ende august) de Sebastian Schipper Allemagne 92 mn
- Soundless Wind Chime de Kit Hung Hong-Kong 110 mn
- Help Gone Mad de Boris Kheblinov Russie 118 mn

1 comment:

  1. En attendant que votre rêve n'en soit plus un; non pas parce que vous auriez arrêté de rêver (je crois que vous n'êtes pas de ceux qui renoncent), mais parce que simplement, tout aurait été réinventé (l'amour aussi, et Rimbaud s'en chargerait); en attendant cela, bon festival!

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